professions de santé
Question de :
M. François Lamy
Essonne (6e circonscription) - Socialiste
M. François Lamy appelle l'attention de M. le ministre de la santé et de la protection sociale sur la hausse du numerus clausus des études de médecine. Interpellé par des étudiants en école de médecine qui lui ont fait part de leurs doutes sur cette mesure, il souhaite savoir les possibilités envisagées par le ministère de « repêcher » les étudiants ayant échoué à leur concours pour entrer en deuxième année à quelques dixièmes de points près. Les étudiants des trois années précédentes pourraient ainsi ne pas être lésés par la décision brutale du relèvement du numerus clausus. Ainsi, il lui demande de lui faire part de ses observations sur cette proposition et de lui indiquer si une étude de faisabilité pourrait être enclenchée pour répondre à cette demande pour le futur.
Réponse publiée le 8 février 2005
Conformément aux dispositions réglementaires en vigueur, les étudiants ayant échoué deux fois au concours d'entrée en deuxième année du premier cycle des études médicales, peuvent bénéficier d'une dérogation exceptionnelle accordée par le président de l'université, sur proposition du doyen de la faculté de médecine et après examen de la demande de dérogation avec le responsable du premier cycle. L'article 6 de l'arrêté du 18 mars 1992 modifié prévoit que ces dérogations ne peuvent excéder chaque année 8 % du nombre d'étudiants fixé réglementairement pour l'établissement. De plus, la hausse significative du numerus clausus fixé à 6 200 étudiants pour l'année universitaire 2004-2005, soit un accroissement de 12 % (+ 650 postes) par rapport à l'année précédente, qui sera poursuivie pour l'année universitaire 2005-2006, ne peut qu'augmenter leurs chances de réussite.
Auteur : M. François Lamy
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement supérieur
Ministère interrogé : santé
Ministère répondant : solidarités, santé et famille
Dates :
Question publiée le 22 juin 2004
Réponse publiée le 8 février 2005