monuments historiques
Question de :
M. Francis Hillmeyer
Haut-Rhin (6e circonscription) - Union pour la Démocratie Française
M. Francis Hillmeyer attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur les difficultés fortes que rencontrent actuellement les entreprises spécialisées dans la restauration des monuments historiques dont les dirigeants voient avec angoisse fondre les crédits d'État affectés à leur activité, puisque 27 % de ces crédits ont été perdus dans le cadre de la dernière loi de finances. Ainsi, en Alsace, 9 opérations engagées, dont le chantier de la cathédrale de Strasbourg, doivent être arrêtées, ceci alors que l'État avait déjà réglé ses factures de 2003 avec de tels retards que les entreprises ont perdu beaucoup d'argent en agios bancaires, et sortent fragilisées. Aussi il lui demande quelles mesures il envisage pour éviter le dépôt de bilan des entreprises concernées, par manque de travail, et le licenciement de centaines d'ouvriers et de véritables artistes très qualifiés et quasiment irremplaçables.
Réponse publiée le 14 septembre 2004
Le ministre de la culture et de la communication a déjà été saisi et a répondu à la situation de tension apparue, en 2004, sur le montant des crédits affectés à la restauration des monuments historiques et aux difficultés rencontrées par les entreprises de ce secteur qui pourraient être fragilisées par un retard de l'administration à honorer des engagements. La préoccupation de voir, plus globalement, maintenue la dynamique d'entretien et de restauration de notre patrimoine, qui a fait l'objet d'annonces fortes, en septembre 2003, lors du lancement du plan national pour le patrimoine, revêt pour le ministère de la culture et de la communication une dimension tout à fait prioritaire. Le niveau des crédits de paiement notifiés aux directions régionales des affaires culturelles (177 M d'euros sur le chapitre 5620) s'est révélé insuffisant pour répondre aux besoins exprimés, et dont certains, de toute première urgence, concernent des opérations engagées, ou rendus indispensables, pour assurer la sécurité du public. C'est la raison pour laquelle le ministre a décidé de redéployer 20 M d'euros supplémentaires, en 2004, pour abonder en conséquence les dotations des directions régionales des affaires culturelles et répondre à la situation de tension évoquée.
Auteur : M. Francis Hillmeyer
Type de question : Question écrite
Rubrique : Patrimoine culturel
Ministère interrogé : culture et communication
Ministère répondant : culture et communication
Dates :
Question publiée le 3 août 2004
Réponse publiée le 14 septembre 2004