Question écrite n° 45821 :
brevets

12e Législature

Question de : Mme Marie-Jo Zimmermann
Moselle (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

Mme Marie-Jo Zimmermann attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur le fait qu'aucun accord n'a été trouvé pour la création d'un brevet d'invention communautaire. De ce fait, certains pays essayent d'adapter la notion de brevet européen en se référant au protocole de Londres. Une telle situation conduirait inéluctablement à l'abandon du français pour les brevets européens et à une hégémonie totale de la langue anglaise. C'est la raison pour laquelle elle souhaiterait savoir clairement si le Gouvernement français est prêt à refuser le protocole de Londres.

Réponse publiée le 3 mai 2005

Le Gouvernement aborde la question des brevets avec pour préoccupation d'améliorer la compétitivité des entreprises françaises, tout en veillant au respect de notre langue. La volonté affichée par l'Union européenne est de rattraper les États-Unis en terme de croissance, dans le respect de nos spécificités, d'ici à 2010. L'accord dit « de Londres » devrait réduire les coûts liés à la traduction des brevets en s'appuyant sur les trois langues officielles de l'Office européen des brevets : l'anglais, l'allemand et le français. Il est naturel de veiller à la compatibilité de cet accord avec la défense de notre langue. C'est également le souci du Gouvernement, dont la réflexion sur l'accord de Londres intègre l'ensemble de ces dimensions, à commencer par celle qui s'impose à toutes les autres : la défense du français. Le Gouvernement poursuit, en concertation avec le Parlement, sa réflexion sur la ratification de l'accord de Londres.

Données clés

Auteur : Mme Marie-Jo Zimmermann

Type de question : Question écrite

Rubrique : Propriété intellectuelle

Ministère interrogé : affaires étrangères

Ministère répondant : affaires étrangères

Dates :
Question publiée le 10 août 2004
Réponse publiée le 3 mai 2005

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