Question écrite n° 47924 :
frais pharmaceutiques

12e Législature

Question de : M. Jean-Louis Idiart
Haute-Garonne (8e circonscription) - Socialiste

M. Jean-Louis Idiart * attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la protection sociale sur le déremboursement du matériel et des produits indispensables au traitement quotidien du diabète. L'Association française des diabétiques s'inquiète du projet du ministère de la santé de déremboursement partiel des dispositifs d'autocontrôle et d'autotraitement du diabète. Cette mesure est envisagée à travers une modification de la section 2 « Dispositifs médicaux pour perfusion à domicile » du chapitre Ier et de la section 3 « Dispositifs médicaux pour autotraitement et autocontrôle » du titre Ier de la liste prévue à l'article L. 165-1 du code de la sécurité sociale. Les partenaires de ce secteur qui oeuvrent pour apporter une réponse aux malades s'accordent tous pour dénoncer l'assimilation du traitement du diabète à une médecine de confort. En conséquence, devant cette situation, il lui demande de bien vouloir tout mettre en oeuvre pour que le taux de prise en charge par la sécurité sociale soit maintenu.

Réponse publiée le 2 novembre 2004

L'attention du ministre de la santé et de la protection sociale est appelée sur les propositions de modifications tarifaires relatives à la prise en charge, par l'assurance maladie, des différents dispositifs d'autocontrôle et d'autotraitement du diabète inscrits au chapitre 1er du titre I de la liste des produits et prestations (LPP) remboursables prévue à l'article L. 165-1 du code de la sécurité sociale. Le ministre rappelle que, en ce qui concerne le diabète, reconnu comme l'une des priorités de santé publique en France, les personnes qui en sont reconnues atteintes peuvent bénéficier, après avis du contrôle médical de leur caisse, d'une prise en charge à 100 % du tarif inscrit à la LPP, pour les soins en rapport avec cette affection. Le ministre tient donc à souligner que le projet actuel ne vise ni au déremboursement, ni à la baisse du taux de prise en charge des dispositifs suscités mais seulement, compte tenu du coût réel des dispositifs concernés, à une baisse négociée de leurs prix et de leurs tarifs de remboursement, sans effet donc sur les restes à charge pour les personnes concernées. Il précise, en outre, que ce projet en est actuellement au stade de la discussion dans le cadre des travaux du comité économique des produits de santé (CEPS) avec les entreprises concernées.

Données clés

Auteur : M. Jean-Louis Idiart

Type de question : Question écrite

Rubrique : Assurance maladie maternité : prestations

Ministère interrogé : santé

Ministère répondant : santé

Dates :
Question publiée le 5 octobre 2004
Réponse publiée le 2 novembre 2004

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