Question écrite n° 4811 :
emplois jeunes

12e Législature

Question de : M. François Liberti
Hérault (7e circonscription) - Député-e-s Communistes et Républicains

M. François Liberti attire l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur les annonces, guère satisfaisantes, du Gouvernement concernant la non-reconduction du dispositif « emploi-jeune » dans l'éducation nationale. L'annonce de la fin du dispositif « emploi-jeune », couplée avec la diminution des contrats d'emploi-solidarité et des contrats d'emploi consolidé, a été reçue comme un coup de poignard par les intéressés eux-mêmes, les organisations syndicales des personnels enseignants et la fédération des parents d'élèves FCPE qui m'a interpellé à ce sujet. Quel établissement scolaire ne s'est félicité de l'investissement de ses personnels et surtout du travail fourni en matière d'aide à l'éducation des élèves, de leur implication à assumer la sécurité dans les bâtiments scolaires et à veiller à une bonne organisation, notamment dans les établissements situés dans les zones d'éducation prioritaire ? Souvent, ils sont les moteurs d'une pédagogie de proximité et servent de lien social entre le corps enseignant, l'administration et les élèves en difficulté. Aussi, comment peut-on imaginer, avec un manque de moyens humains déjà programmé dans le prochain budget de l'éducation nationale de moins de 5 000 personnes non enseignantes, que les missions de service public d'enseignement soient assurées dans des conditions satisfaisantes pour tous ? C'est la raison pour laquelle il lui demande que les emplois déjà occupés par ces catégories de personnel, dont l'utilité n'est plus à démontrer, soient intégrés dans le corps des agents de l'éducation nationale.

Réponse publiée le 23 décembre 2002

Le dispositif emplois-jeunes mis en oeuvre à l'éducation nationale n'avait pas vocation à recruter des personnes à titre définitif sur des emplois statutaires, mais à offrir à des jeunes une situation d'emploi temporaire d'une durée suffisamment longue pour leur permettre d'acquérir une expérience professionnelle et leur donner l'opportunité d'élaborer et de poursuivre un projet professionnel d'insertion sur un emploi stable du secteur public ou privé. Le programme emplois-jeunes arrive à son terme légal. Toutefois, il n'est pas prévu de supprimer brutalement l'ensemble des emplois-jeunes et, dans les établissements scolaires, de nombreux contrats d'aide-éducateur n'arriveront pas à leur terme avant deux ou trois ans. Un certain nombre d'activités actuellement exercées par les aides-éducateurs ont démontré toute leur utilité. C'est pourquoi de nouveaux dispositifs, plus souples et plus adaptés aux besoins locaux, sont à l'étude et seront mis en place dès la rentrée prochaine.

Données clés

Auteur : M. François Liberti

Type de question : Question écrite

Rubrique : Emploi

Ministère interrogé : jeunesse et éducation nationale

Ministère répondant : jeunesse et éducation nationale

Dates :
Question publiée le 21 octobre 2002
Réponse publiée le 23 décembre 2002

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