Réponse publiée le 16 décembre 2002

Sans contester l'appartenance du Tibet à la Chine, la France appelle à l'ouverture d'un dialogue entre les autorités chinoises et le dalaï-lama, qui a indiqué constamment ne pas revendiquer un statut d'indépendance pour le Tibet mais la garantie d'une autonomie véritable. Lors de visites au plus haut niveau, les autorités françaises se sont attachées à souligner auprès de leurs interlocuteurs chinois tout l'intérêt qui s'attacherait à l'ouverture d'un tel dialogue. Elles ont encouragé les autorités chinoises, par lettre du Président de la République à son homologue ainsi que par une déclaration du porte-parole du ministère des affaires étrangères, à donner suite à la récente visite en Chine et au Tibet d'une délégation d'envoyés du dalaï-lama. Nous espérons que celle-ci débouchera sur un processus constructif. La France continuera d'oeuvrer en ce sens et d'attirer régulièrement l'attention des autorités chinoises sur la situation des droits de l'homme au Tibet et sur la préservation de l'identité culturelle et religieuse tibétaine, s'associant ainsi pleinement à des préoccupations partagées par l'ensemble des partenaires européens et rappelées dans une déclaration de l'Union européenne du 12 septembre 2002.