Réponse publiée le 11 janvier 2005

Amorcée depuis le milieu des années 1990, la progression du taux de féminisation des militaires de carrière et sous contrat s'est accélérée à partir de 1998, avec la disparition des quotas de recrutement et la réduction importante des emplois spécifiquement réservés aux hommes (emplois à bord de sous-marins et au sein des escadrons de la gendarmerie mobile). Le ministère de la défense présente désormais un taux de féminisation de la population militaire de carrière et sous contrat de 13 %, contre 6 % en 1995. Dès lors, au cours des prochaines années, la place des femmes dans les armées ne cessera de progresser pour atteindre un taux de féminisation proche des 20 %, voire supérieur. Les effectifs d'officiers féminins, y compris les futurs « hauts potentiels » recrutés par concours externe, et dans une moindre mesure ceux des sous-officiers féminins, s'ils sont limités aujourd'hui du fait du nombre restreint de candidates ayant l'ancienneté nécessaire, connaîtront donc une très forte croissance. La représentation féminine parmi la population des militaires de carrière servant au sein des forces armées et dans les services, au 30 septembre 2004, est détaillée dans le tableau récapitulatif suivant :