annuités liquidables
Question de :
M. Pierre Lequiller
Yvelines (4e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
La nouvelle loi sur les retraites permet aux personnes qui ont commencé à travailler tard, en raison d'études supérieures longues, de racheter ces années de non-cotisation. Les personnes qui opteront pour cette possibilité paieront donc des cotisations, qui n'auraient pas été imposables à l'époque, mais à un montant supérieur. Aussi, M. Pierre Lequiller demande à M. le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie de lui préciser s'il est prévu que les cotisations de rachat soient retenues pour être déductibles des impôts.
Réponse publiée le 25 octobre 2005
La loi n° 2003-775 du 21 août 2003 portant réforme des retraites, qui a ouvert dans le cadre de l'ensemble des régimes obligatoires d'assurance vieillesse la possibilité pour leurs ressortissants de racheter, dans la limite globale de douze trimestres, des périodes d'assurance au titre des années d'études supérieures ou des années civiles d'affiliation validées pour moins de quatre trimestres, a modifié les dispositions concernées du code général des impôts afin de prévoir expressément la déductibilité du revenu imposable des cotisations versées en exercice de ces nouvelles facultés de rachat. Ces dispositions fiscales, codifiées au 1° de l'article 83 du code général des impôts ou au I de l'article 154 bis du même code selon qu'il s'agit de rachats effectués par des salariés ou fonctionnaires ou par des travailleurs non salariés, permettent d'en alléger le coût pour les personnes concernées. Elles répondent totalement aux préoccupations exprimées.
Auteur : M. Pierre Lequiller
Type de question : Question écrite
Rubrique : Retraites : généralités
Ministère interrogé : économie
Ministère répondant : économie
Dates :
Question publiée le 23 novembre 2004
Réponse publiée le 25 octobre 2005