Réponse publiée le 20 septembre 2005

La réforme des études vétérinaires vise, d'une part, à adapter ce cursus aux nouvelles normes européennes en matière d'enseignement supérieur et, d'autre part, à placer le recrutement de tous les étudiants vétérinaires au niveau bac + 2. Elle a impliqué une adaptation temporaire des flux de recrutement de l'ensemble des concours qui permet d'assurer la qualité de la formation dispensée en respectant les normes de formation, en particulier pour les exercices cliniques. Cette modulation ne compromettra pas les perspectives de débouchés des diplômés. En 2003, lorsque les modalités de cette réforme ont été définies, il a été décidé d'éviter une année blanche sans recrutement, et de choisir une période de transition en 2004 et 2005 avec des recrutements modérés. Toutes les voies d'accès du concours sont concernées. Les étudiants titulaires d'un DEUG qui présentent le concours B ne sont pas davantage pénalisés que leurs collègues des autres concours. Au contraire, il a été tenu compte du fait que cette voie d'accès au concours est plus étroite. Comme cela est précisé dans l'arrêté du 16 décembre 2004, 20 places seront offertes au concours B en 2005 au lieu des 38 habituelles. Cette diminution est proportionnellement inférieure à celle qui affecte le concours A, réservé aux étudiants issus des classes préparatoires, qui offrira 180 places en 2005 contre 372 habituellement. Ce recrutement modéré est temporaire puisqu'il ne concerne que l'année 2005 et qu'il vise seulement à maintenir la qualité de l'accueil et de l'encadrement des étudiants dans les écoles nationales vétérinaires. Rien ne s'oppose à un retour aux niveaux habituels des flux de recrutement dès lors que cette phase de transition sera passée, c'est-à-dire dès la session 2006 des concours.