IVG
Question de :
M. Jean-Marc Nesme
Saône-et-Loire (2e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
De nombreuses études anglaises et canadiennes ont mis en évidence les répercussions psychologiques de l'avortement qui peuvent être graves et traumatisantes à vie chez la femme et peuvent perturber profondément les membres de la famille. Il semblerait que jusqu'à ce jour aucune étude médicale n'ait été menée en France sur les conséquences psychologiques et sociales de l'avortement. De même il n'existe toujours pas de prise en charge spécifique pour les femmes et les couples ayant vécu une IVG. Aussi M. Jean-Marc Nesme demande-t-il à M. le ministre des solidarités, de la santé et de la famille ce qu'il envisage de mettre en oeuvre pour remédier à ces deux problèmes importants.
Réponse publiée le 29 mars 2005
Les études menées dans le domaine de l'interruption volontaire de grossesse sont concordantes pour estimer que la légalisation de l'IVG n'a pas entraîné sa banalisation et que cette intervention demeure un événement éprouvant pour les femmes concernées. La loi n° 2001-588 du 4 juillet 2001 relative à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception a actualisé les dispositions relatives à l'accompagnement psycho-social dont peuvent bénéficier les femmes souhaitant accéder à une IVG. En effet, dans le cadre de la première consultation médicale préalable à l'intervention, le médecin doit systématiquement informer la patiente de la possibilité dont elle dispose de recevoir une aide sur le plan psychologique et social, avant et après l'intervention (entretiens prévus à l'article L. 2212-4 du code de la santé publique). L'interruption de la grossesse relève de la seule décision de la femme concernée mais cette dernière peut, bien évidemment, associer la personne de son choix à toutes les étapes de sa démarche.
Auteur : M. Jean-Marc Nesme
Type de question : Question écrite
Rubrique : Avortement
Ministère interrogé : solidarités, santé et famille
Ministère répondant : solidarités, santé et famille
Dates :
Question publiée le 1er février 2005
Réponse publiée le 29 mars 2005