Question écrite n° 57891 :
DOM : Guadeloupe

12e Législature

Question de : M. Éric Jalton
Guadeloupe (1re circonscription) - Députés n'appartenant à aucun groupe

M. Éric Jalton souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'écologie et du développement durable sur le non-respect de l'article 1er de la loi n° 64-696 du 10 juillet 1964, relative à l'organisation des associations communales et intercommunales de chasse agréées, dans l'archipel Guadeloupe et en particulier sur l'île de Marie-Galante. Certaines associations de chasse l'ont en effet alerté sur le comportement inacceptable de quelques voyous qui s'adonnent allègrement au braconnage, en totale violation de la législation en vigueur. Il lui demande donc de lui faire part de ses observations à ce sujet et de lui indiquer les dispositions qu'il compte prendre ou qu'il a déjà prises pour renforcer le respect de la loi en la matière.

Réponse publiée le 18 octobre 2005

La ministre de l'écologie et du développement durable a pris connaissance, avec intérêt, de la question concernant le non-respect de l'application des dispositions relatives aux associations communales de chasse agréées en Guadeloupe et le comportement inacceptable de certains chasseurs sur l'île de Marie-Galante. Aux termes de l'article R. 261-2 du code de l'environnement, les dispositions relatives aux associations communales de chasse agréées ne sont applicables au département de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion qu'après leur adaptation à la situation de ces départements par décret en Conseil d'Etat pris après avis des conseils généraux intéressés. Aucune disposition en ce sens n'a été prise à ce jour pour le département de la Guadeloupe. Toutefois, la direction départementale de l'agriculture et de la forêt étudie en liaison avec le conseil général l'opportunité de créer de telles associations dans le département. Pour ce qui concerne l'île de Marie-Galante, de nombreux chasseurs extérieurs à l'île viennent chasser la tourterelle à queue carrée dont les effectifs semblent plus abondants qu'en Guadeloupe. Cet afflux de chasseurs engendre des débordements et diverses infractions, dont la principale est la chasse sur autrui. Il appartient aux propriétaires victimes de porter plainte contre ces individus pour chasse sur autrui. En cas d'actes de braconnage avérés, les forces de police compétentes et présentes sur les lieux se doivent de les rechercher et de les relever, le procureur de la République pouvant ensuite engager les poursuites nécessaires. D'une façon générale, une meilleure organisation de la chasse dans le département de la Guadeloupe devrait être étudiée dans le cadre du schéma départemental de gestion cynégétique par la fédération départementale des chasseurs.

Données clés

Auteur : M. Éric Jalton

Type de question : Question écrite

Rubrique : Outre-mer

Ministère interrogé : écologie

Ministère répondant : écologie

Dates :
Question publiée le 15 février 2005
Réponse publiée le 18 octobre 2005

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