Réponse publiée le 30 septembre 2002

La résolution des problèmes de saturation qui se posent aujourd'hui dans la vallée du Rhône et sur l'arc languedocien constitue un enjeu majeur pour le système de transport dans le Grand Sud-Est. Les réponses proposées devront évidemment prendre largement en compte les attentes et la qualité de vie des riverains de l'autoroute. Le Gouvernement souhaite mener une politique des transports et des infrastructures, reposant sur une utilisation optimisée des différents modes et répondant, dans les meilleures conditions économiques, sociales et environnementales, aux besoins de déplacements des personnes et des marchandises. Les réponses qui seront apportées à ces problèmes à l'horizon 2020 devront valoriser les modes alternatifs à la route et une politique volontariste d'exploitation. En particulier, est envisagée une modulation des péages afin d'optimiser l'utilisation des autoroutes A 7 et A 9 et des axes alternatifs à la vallée du Rhône, comme l'A 75. Compte tenu de l'importance de ce dossier, un débat public multimodal concernant la problématique de la vallée du Rhône et de l'arc languedocien pourrait être organisé sous l'égide de la Commission nationale du débat public (CNDP). Il porterait sur les choix stratégiques d'aménagement à l'échelle du Grand Sud-Est. Il permettrait ainsi de présenter l'inventaire des solutions à mettre en oeuvre, dans l'ensemble des modes, ainsi que leurs inconvénients et avantages respectifs dans les divers domaines. Dans le domaine routier, l'opportunité des réponses fondées sur un aménagement d'un nouvel axe alternatif à la vallée du Rhône, ou bien sur l'aménagement sur place des autoroutes existantes sera examinée. Aucune solution n'est donc décidée à ce jour.