Question écrite n° 61394 :
protection

12e Législature

Question de : M. Éric Raoult
Seine-Saint-Denis (12e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Éric Raoult attire l'attention de M. le ministre des solidarités, de la santé et de la famille sur les graves risques d'infection qu'entraînent les différentes formes de piercings chez les jeunes. Cette mode très répandue parmi la jeunesse de notre pays peut entraîner de graves problèmes de santé, pouvant aller de la très forte fièvre à l'hépatite C. Il paraît donc urgent et indispensable de mener des campagnes d'information et de dissuasion de cette pratique, en attendant de la proscrire. Il lui demande de lui indiquer ses intentions en ce domaine.

Réponse publiée le 10 mai 2005

La loi n° 2004-806 du 9 août 2004 parue au Journal officiel du 11 août 2004 insère dans le code de la santé publique les articles L. 513-10-1 à 10-4 qui fixent les dispositions légales pour la fabrication, le conditionnement et l'importation des produits de tatouage. Les articles L. 5437-1 et 2, introduits dans le code de la santé publique par le même article de loi, fixent les modalités de contrôle et les peines prévues en cas d'infractions aux dispositions précitées. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé a vu ses attributions étendues aux produits de tatouage. Elle prépare les textes d'application de l'article 149 de ladite loi qui devraient être publiés au cours du premier semestre 2005. En complément, l'élaboration d'une réglementation concernant les activités de tatouage par effraction cutanée et de perçage est en cours. Le projet prévoit notamment des règles d'hygiène, une formation à ces règles d'hygiène et un devoir d'information des clients sur les risques encourus, les contre-indications et les précautions à prendre. Cette réglementation permettra un contrôle de cette pratique par les services déconcentrés du ministère en charge de la santé et l'application des sanctions prévues en cas d'infraction. Enfin, dans le cadre du programme national de lutte contre les hépatites B et C, des campagnes de communication rappellent au grand public les risques liés à ces pratiques et les précautions à prendre.

Données clés

Auteur : M. Éric Raoult

Type de question : Question écrite

Rubrique : Santé

Ministère interrogé : solidarités, santé et famille

Ministère répondant : solidarités, santé et famille

Dates :
Question publiée le 29 mars 2005
Réponse publiée le 10 mai 2005

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