Question écrite n° 6346 :
généalogistes successoraux

12e Législature

Question de : Mme Sylvie Andrieux
Bouches-du-Rhône (7e circonscription) - Socialiste

Mme Sylvie Andrieux-Bacquet attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice, sur les difficultés rencontrées par les généalogistes pour exercer leur profession. En effet, avec l'éclatement des familles le généalogiste voit ses missions se développer. Or l'action de ces professionnels, c'est-à-dire la recherche d'ayants droit des personnes décédées, ne peut s'exercer qu'en consultant des documents officiels tels que l'état civil, les listes électorales, les déclarations de succession..., dont l'accès est soumis à des règles aujourd'hui trop complexes et non homogènes. Elle souhaite savoir si son ministère compte reconnaître les besoins spécifiques des généalogistes et établir un cadre de règles simples et uniformes pour l'accès aux documents de travail qui leur sont utiles.

Réponse publiée le 30 décembre 2002

Le garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l'honorable parlementaire qu'il est conscient de l'aide qu'apportent les généalogistes aux notaires lorsque ces derniers leur donnent mandat de rechercher les héritiers potentiels des défunts dont ils sont chargés de liquider la succession. Ces recherches doivent concilier deux impératifs parfois contradictoires : permettre à ceux qui ont des droits à faire valoir mais sont inconnus du notaire d'en bénéficier, et respecter la vie privée des familles. Dans ce cadre, il est légitime que les conditions dans lesquelles les généalogistes peuvent avoir accès aux informations dont ils ont besoin soient soumises à des règles différentes selon le degré de confidentialité qui couvre les documents détenus par les différentes administrations. C'est pourquoi il n'apparaît pas opportun d'uniformiser ces règles.

Données clés

Auteur : Mme Sylvie Andrieux

Type de question : Question écrite

Rubrique : Professions libérales

Ministère interrogé : justice

Ministère répondant : justice

Dates :
Question publiée le 11 novembre 2002
Réponse publiée le 30 décembre 2002

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