petit commerce
Question de :
M. Pierre Morel-A-L'Huissier
Lozère (2e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Pierre Morel-A-L'Huissier attire l'attention de M. le ministre des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l'artisanat, des professions libérales et de la consommation sur la dynamisation du commerce de proximité. Un programme d'actions ambitieux a été présenté afin, d'une part, de promouvoir l'image du commerçant de proximité, et, d'autre part, d'accompagner de manière spécifique le commerce en milieu urbain. Ainsi, dans un premier temps, les agglomérations de plus de 30 000 habitants seront ciblées. Or les commerçants ruraux, soutenus notamment par l'intermédiaire des financements au titre du FISAC, espèrent qu'une telle initiative sera étendue aux zones rurales. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui préciser ses intentions en faveur des commerces de proximité situés en zone rurale.
Réponse publiée le 31 mai 2005
Le Gouvernement est conscient de l'intérêt que présente le plan de dynamisation du commerce de proximité pour les associations de commerçants des communes de moins de 30 000 habitants. Aussi, n'est-il pas opposé à ce que le critère de population puisse être appliqué avec la souplesse nécessaire pour tenir compte de contextes spécifiques. Ainsi, pour l'appréciation de ce critère, sera-t-il possible de prendre en compte la population touristique. De même, rien ne s'oppose à ce que des associations de commerçants unissent leurs forces dans le cadre d'une intercommunalité pour établir un plan d'action commun. Comme le précise le document relatif aux modalités de sélection des projets, le comité régional pourra proposer de rendre éligible un dossier qui ne correspondrait pas exactement à tous les critères de validation, si un contexte particulier ou l'intérêt particulier du plan proposé le justifiait. Les critères d'évaluation des plans d'action (capacité du demandeur à porter le projet, conformité du plan d'action aux objectifs du dispositif, intérêt qualitatif des actions proposés) seront donc à cet égard déterminants. Le dispositif est destiné à soutenir les projets innovants en milieu urbain et les limites de l'enveloppe financière réservée à cet appel à projets imposeront une grande sélectivité des lauréats. Aussi, dans l'hypothèse où un plan d'action proposé ne serait pas sélectionné, la collectivité concernée aurait toujours la faculté, en liaison avec l'association de commerçants, de présenter un dossier classique de demande de subvention au Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce (FISAC) pour le financement d'une opération urbaine ou d'une opération collective de modernisation en milieu rural.
Auteur : M. Pierre Morel-A-L'Huissier
Type de question : Question écrite
Rubrique : Commerce et artisanat
Ministère interrogé : PME, commerce, artisanat, professions libérales et consommation
Ministère répondant : PME, commerce, artisanat, professions libérales et consommation
Dates :
Question publiée le 26 avril 2005
Réponse publiée le 31 mai 2005