police et gendarmerie
Question de :
M. Denis Jacquat
Moselle (2e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Denis Jacquat appelle l'attention de Mme la ministre de la défense sur les demandes exprimées par l'union départementale de la Moselle de l'union nationale du personnel en retraite de la gendarmerie (UNPRG). L'UDPRG de la Moselle souhaite notamment l'équivalence de traitement des personnels de la gendarmerie titulaires du diplôme OPJ (équivalence Bac + 2) avec les lieutenants de police. Il la remercie de bien vouloir lui faire connaître ses intentions en la matière.
Réponse publiée le 24 février 2003
Dans la gendarmerie nationale, le diplôme d'officier de police judiciaire (OPJ) peut être attribué à des sous-officiers du grade de gendarme qui, à l'issue d'une préparation spécifique d'une durée de plusieurs mois, ont satisfait à une série d'épreuves sanctionnées par un jury composé de magistrats. Ce diplôme permet aux sous-officiers considérés d'être habilités par l'autorité judiciaire à exercer certaines fonctions judiciaires. Ce seul élément ne saurait néanmoins justifier une complète égalité de traitement des différents titulaires du diplôme d'OPJ, relevant par ailleurs de règles statutaires souvent fondamentalement différentes, en raison, notamment, des spécificités de la condition militaire par rapport à la fonction publique civile. S'agissant de la prime attachée à la qualification d'OPJ, les officiers de police judiciaire de la gendarmerie en bénéficient à partir de 2003 au même titre que ceux de la police nationale. L'effort entrepris pour mieux prendre en compte la qualité d'OPJ par l'attribution de points de bonification indiciaire ou par une requalification des emplois considérés, comme cela a été le cas par les repyramidages dont a bénéficié la gendarmerie, sera poursuivi au cours des années à venir.
Auteur : M. Denis Jacquat
Type de question : Question écrite
Rubrique : Sécurité publique
Ministère interrogé : défense
Ministère répondant : défense
Dates :
Question publiée le 11 novembre 2002
Réponse publiée le 24 février 2003