accidents
Question de :
M. Bernard Perrut
Rhône (9e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Bernard Perrut appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur le nombre de conducteurs contrôlés sans permis de conduire, et en particulier parmi les jeunes, et qui se trouvent donc également dépourvus d'assurance. Dans le cadre de la lutte qui s'intensifie pour limiter le nombre des accidents de la circulation, il lui demande s'il ne juge pas opportun d'aggraver les sanctions financières et pénales contre les auteurs de telles infractions.
Réponse publiée le 13 janvier 2003
L'honorable parlementaire appelle l'attention du ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur l'opportunité d'aggraver les sanctions financières et pénales contre les conducteurs contrôlés sans permis. Le code de la route dans sa rédaction actuelle distingue deux cas de conduite sans titre. 1. Le fait de conduire un véhicule sans être titulaire de la catégorie du permis de conduire correspondante. Cette infraction est punie d'une amende de 5° classe (article R. 221-1 du code de la route), en cas de récidive de cette infraction, il y a délit passible notamment de deux années d'emprisonnement (article L. 221-2 du code de la route). 2. Le fait pour une personne de conduire un véhicule à moteur après une interdiction de conduire, que ce soit après une mesure de rétention, de suspension, d'annulation, ou d'interdiction d'obtenir. Il s'agit d'un délit passible de deux années d'emprisonnement (article L. 224-16 du code de la route). Il apparaît ainsi que ces deux infractions sont déjà sanctionnées sévèrement. Dans ces conditions, le Gouvernement entend, à droit constant, concentrer son action sur une meilleure application des textes existants de façon à ce que soient sanctionnés de manière effective ces comportements inadmissibles.
Auteur : M. Bernard Perrut
Type de question : Question écrite
Rubrique : Sécurité routière
Ministère interrogé : intérieur
Ministère répondant : intérieur
Dates :
Question publiée le 18 novembre 2002
Réponse publiée le 13 janvier 2003