Réponse publiée le 20 septembre 2005

Cette enquête qui porte sur un échantillon aléatoire de quelque 15 000 élèves dans environ 500 écoles, a fait l'objet, comme toutes les enquêtes du ministère, d'une déclaration à la CNIL. Aucun traitement des données individuelles recueillies ne sera effectué. Il a été demandé aux enseignants qui ont surveillé la passation du questionnaire de « protéger l'anonymat des élèves, en mettant les livrets sous pli scellé devant eux à la fin de la passation », ceci pour que les réponses de ces élèves soient aussi sincères que possible. L'objectif de ce questionnaire est d'apprécier le degré de respect que les élèves de CM2 peuvent avoir de valeurs telles que le rejet du racisme, du sexisme, de la violence, ainsi que leur honnêteté dans la vie courante comme dans la vie scolaire et l'intérêt qu'ils accordent à un certain nombre de règles importantes de la vie en société. Les responsables du système éducatif, comme les enseignants, ont besoin de données fiables et actualisées pour arrêter des priorités d'action, de même qu'il est important que la société française sache si l'école atteint ces objectifs. Les tests effectués en préalable à la passation ont montré la pertinence des questions posées et l'intérêt qu'elles ont suscité chez les élèves qui y ont tous répondu sérieusement. De plus, de telles données ont déjà été recueillies auprès d'élèves d'âge comparable en 1994 et 1995 (il s'agissait d'élèves de 6e), et dans des conditions et des termes semblables à ceux de l'enquête en cours. La reprise à l'identique de nombre de questions de ces enquêtes doit, en effet, nous permettre d'apprécier les évolutions qui ont pu intervenir au cours de la dernière décennie. Un certain nombre de ces questions se retrouvant dans un questionnaire qu'un échantillon d'élèves de fin de collège vient de passer sur ces mêmes sujets, il sera également possible de mesurer l'évolution des attitudes des élèves entre la fin de l'école et la fin du collège. Le questionnaire adressé aux directeurs, qui respecte, bien entendu, les règles de l'anonymat, a pour objectif de recueillir des données relatives au contexte des écoles. Il a paru plus efficace - comme dans toutes les autres évaluations - de faire ce recueil auprès des directeurs qui sont au plus près de la réalité du fonctionnement de leur école.