Question écrite n° 6749 :
location

12e Législature

Question de : M. Francis Saint-Léger
Lozère (1re circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Francis Saint-Léger attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer sur les conventions que les propriétaires peuvent passer avec l'Etat dans le cadre des logements d'insertion privés. Aucun texte ne prévoit de dispositions particulières en cas de vacance prolongée du ou des logements soumis à la convention. Par conséquent, le propriétaire, sans locataire, peut se retrouver au-devant d'importantes difficultés financières sans qu'il lui soit possible d'avoir un recours légal. Il désire connaître ses intentions afin que cesse cet état de fait.

Réponse publiée le 10 mars 2003

Les logements dénommés d'insertion privés sont des logements améliorés à l'aide de subventions majorées de l'Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat (ANAH). En contrepartie de cette aide, les propriétaires de ces logements s'engagent, vis-à-vis de l'ANAH, à contribuer aux objectifs du plan départemental d'action pour le logement des personnes défavorisées en les louant soit à un organisme agréé par le préfet aux fins de sous-location à des personnes défavorisées, soit à des personnes désignées directement par le préfet. La majoration de la subvention de l'ANAH liée à cet engagement est par ailleurs subordonnée à la signature d'une convention entre le propriétaire et l'Etat, ouvrant au locataire le droit à l'aide personnalisée au logement. Le développement d'un parc locatif stable permettant aux personnes à faibles revenus de pouvoir accéder à des logements à loyers modérés suppose que les propriétaires respectent leurs engagements tant vis-à-vis de l'ANAH que de l'Etat et, notamment, la durée de la convention qu'ils ont signée. L'honorable parlementaire souligne les difficultés auxquelles peuvent être confrontés ces propriétaires en cas de vacance prolongée de ces logements ou de projet de vente suscité par un évènement de force majeure. Toutefois, la vacance prolongée de logements d'insertion privée est rendue largement improbable par le mode d'attribution et l'implantation géographique de ces logements, situés dans des secteurs où des besoins en matière de logements de personnes défavorisées existent.

Données clés

Auteur : M. Francis Saint-Léger

Type de question : Question écrite

Rubrique : Logement

Ministère interrogé : équipement, transports et logement

Ministère répondant : équipement, transports et logement

Dates :
Question publiée le 18 novembre 2002
Réponse publiée le 10 mars 2003

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