aide au développement
Question de :
M. Éric Raoult
Seine-Saint-Denis (12e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Éric Raoult attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation économique du Bangladesh. En effet, des milliers de petites manufactures textiles bangladaises ont dû fermer, licencier ou casser leurs prix à la suite de l'expiration des accords sur les quotas d'importation en direction des deux grands marchés, américain et européen. L'impact sur la vie économique et sociale de ce pays en crise profonde n'a pas été étudié pour l'instant. Il lui demande donc de bien vouloir lui préciser sa position sur cette question.
Réponse publiée le 25 octobre 2005
La fin des quotas prévus par l'Accord multi-fibres (AMF) au 1er janvier 2005 a suscité de fortes inquiétudes sur l'avenir du secteur textile dans plusieurs pays en voie de développement, dont de nombreux PMA. Le Bangladesh, qui dépend à plus de 80 % du textile pour ses exportations, est particulièrement vulnérable. Ce secteur occupe une frange importante de la société (2 millions d'emplois directs, principalement féminins, 15 millions d'emplois indirects). C'est ce qui a conduit la France, ses partenaires européens et la Commission européenne à sensibiliser les autorités et les industriels bangladais à la nécessité de diversifier les exportations et d'améliorer la compétitivité du Bangladesh, notamment en améliorant les performances du port de Chittagong. Le Bangladesh a bien surmonté cette échéance. Sa production textile a progressé au premier semestre de 2005 (+ 38,1 % dans le seul secteur de la maille), de même que les exportations vers le marché américain.
Auteur : M. Éric Raoult
Type de question : Question écrite
Rubrique : Politique extérieure
Ministère interrogé : affaires étrangères
Ministère répondant : affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 2 août 2005
Réponse publiée le 25 octobre 2005