archéologie
Question de :
M. André Berthol
Moselle (7e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. André Berthol expose à M. le ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer que la loi du 17 janvier 2001 relative à l'archéologie préventive et le décret du 16 janvier 2002 pris pour son application prévoient en l'article 9-III du décret que sont exonérées de la redevance d'archéologie préventive les constructions de logements réalisées par une personne physique pour elle-même. Cette disposition devrait s'appliquer à la vente de terrains à bâtir consentie par un lotisseur au profit de particuliers construisant leur propre maison. Il lui demande s'il peut préciser qui sera bénéficiaire de l'exonération. Selon toute vraisemblance, cela devrait être le lotisseur qui a acquitté la redevance, et quelles sont les modalités à respecter pour obtenir le remboursement de ladite redevance. - Question transmise à M. le ministre de la culture et de la communication.
Réponse publiée le 24 février 2003
Aux termes de l'article 9.III de la loi du 17 janvier 2001 relative à l'archéologie préventive, sont exonérés de la redevance d'archéologie préventive les travaux relatifs aux logements à usage locatif construits ou améliorés avec le concours financier de l'Etat en application des 3° et 5° de l'article L. 351-2 et des articles L. 472-1 et L. 472-1-1 du code de la construction et de l'habitation au prorata de la surface hors oeuvre nette effectivement destinée à cet usage, ainsi que les constructions de logements réalisées par une personne physique pour elle-même. L'article 9-1 de la même loi prévoit, par ailleurs, que, « pour un lotissement ou une zone d'aménagement concerté, la personne publique ou privée qui réalise ou fait réaliser le projet d'aménagement est débitrice, pour l'ensemble du projet d'aménagement, des redevances de diagnostic et de fouilles, sans préjudice des exonérations prévues au III ». Comme l'honorable parlementaire le fait justement remarquer, il résulte de ces textes que l'aménageur d'une zone d'aménagement concerté ou d'un lotissement peut bénéficier des exonérations prévues par la loi si les constructions ultérieurement réalisées sur les terrains qu'il aménage ont vocation à être exonérées. En l'état actuel, il peut faire valoir ses droits à exonération auprès de l'Institut national de recherches archéologiques préventives au moyen de tous documents établissant la qualité des acquéreurs des lots et la destination de ceux-ci. Toutefois, le ministre de la culture et de la communication tient à signaler à l'honorable parlementaire que le fonctionnement et le financement de l'INRAP font l'objet d'une réflexion approfondie, dont les cas d'exonération actuellement prévus ne seront pas exclus.
Auteur : M. André Berthol
Type de question : Question écrite
Rubrique : Patrimoine culturel
Ministère interrogé : équipement, transports et logement
Ministère répondant : culture et communication
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 17 février 2003
Dates :
Question publiée le 25 novembre 2002
Réponse publiée le 24 février 2003