équipements
Question de :
M. François Asensi
Seine-Saint-Denis (11e circonscription) - Député-e-s Communistes et Républicains
M. François Asensi souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer sur les vérifications qui encadrent l'installation du gaz de pétrole liquéfié. Le GPL avait été à l'origine de l'explosion d'un véhicule en janvier 1999, à Vénissieux, dans le Rhône. Elle avait entraîné plusieurs blessés parmi les pompiers. Récemment, une nouvelle explosion vient de se produire à Mitry-Mory. Une enquête est en cours. Un arrêté avait été pris le 4 août 1999 pour imposer un dispositif de sécurité sur les automobiles à GPL. Depuis janvier 2000, tous les nouveaux véhicules dotés d'une alimentation au GPL doivent être équipés d'une soupape de surpression qui permet au gaz de s'échapper lorsqu'il se dilate sous l'effet de la chaleur. Il semble néanmoins que le parc automobile ne soit pas entièrement équipé. Selon le magazine 60 millions de consommateurs, 120 000 véhicules fonctionnant au GPL n'étaient pas dotés de cette soupape en septembre 2001. La double carburation permet aux véhicules concernés de fonctionner sur une autre alimentation que le GPL. Or les retards enregistrés dans la mise en conformité posent de véritables problèmes de sécurité publique. Il souhaiterait savoir quel est le taux d'équipement actuel et quelles mesures sont prévues pour l'achever rapidement. Il lui demande quelles dispositions vont être prises pour sécuriser définitivement l'utilisation d'un carburant reconnu comme non polluant ?
Réponse publiée le 17 février 2003
Les opérations réglementaires de mise en sécurité des véhicules transformés avant le 1er janvier 2000 en vue de permettre la carburation aux GPL se sont achevées le 1er octobre 2002, et les informations fournies par le GIE Opération réflexe GPL, qui coordonnait pour le compte de l'Etat les opérations de mise en sécurité et les subventions correspondantes, laissent penser que la quasi-totalité du parc concerné a été traitée. Depuis le 1er octobre 2002, la mise en sécurité est vérifiée lors du contrôle technique périodique des véhicules. Les premiers éléments de l'enquête effectuée après l'accident récent survenu à Mitry-Mory laissent penser que le réservoir GPL du véhicule n'a pas explosé et que la soupape de surpression n'est pas en cause dans la genèse de l'accident.
Auteur : M. François Asensi
Type de question : Question écrite
Rubrique : Automobiles et cycles
Ministère interrogé : équipement, transports et logement
Ministère répondant : équipement, transports et logement
Dates :
Question publiée le 25 novembre 2002
Réponse publiée le 17 février 2003