orthophonistes
Question de :
M. Jacques Pélissard
Jura (1re circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Jacques Pélissard appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la réglementation de l'accès à la profession d'orthophoniste. Créée par la loi du 10 juillet 1964, la profession d'orthophoniste est réglementée par le code de la santé publique. L'exercice de la profession est actuellement soumis à la délivrance d'un diplôme national de l'enseignement supérieur, établi conjointement par le ministère de la santé et le ministère de l'éducation nationale. La Fédération nationale des orthophonistes s'inquiète d'un projet de réforme qui aurait pour conséquence de remplacer le diplôme existant par un diplôme d'État établi uniquement par le ministère de la santé. Il souhaiterait qu'il lui indique si une réforme des conditions d'accès à la profession est à l'étude, et le cas échéant, qu'il lui précise la teneur des mesures envisagées ainsi que l'échéancier de leur éventuelle entrée en vigueur.
Réponse publiée le 7 février 2006
La formation des orthophonistes continuera à être assurée au sein des UFR médicales des universités habilitées à cet effet. Un groupe de travail réunissant des représentants des étudiants, des professionnels, et des enseignants a été constitué par le ministère de la santé. Il est chargé de mener une réflexion sur le contenu des connaissances et des compétences à acquérir, sur les objectifs et la durée des formations conduisant au diplôme d'exercice qui sera délivré conjointement par les ministres chargés de l'enseignement supérieur et de la santé. Sur la base de cette formation professionnelle, les universités pourront construire des projets de parcours LMD qui seront soumis à évaluation dans le cadre de la contractualisation.
Auteur : M. Jacques Pélissard
Type de question : Question écrite
Rubrique : Professions de santé
Ministère interrogé : éducation nationale
Ministère répondant : éducation nationale
Dates :
Question publiée le 1er novembre 2005
Réponse publiée le 7 février 2006