sélection génétique
Question de :
M. Michel Heinrich
Vosges (1re circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Michel Heinrich souhaite appeler l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les crédits génétiques (CH.99-02 art 11). Les responsables de l'unité nationale de sélection et de promotion de la race sont préoccupés par le gel de 4 millions d'euros de ces crédits et des conséquences que ne manquerait pas d'engendrer une telle décision. Ils redoutent au mieux un déséquilibre budgétaire important et au pire une situation financière critique menant à une cessation d'activité. Leur incompréhension est d'autant plus grande qu'ils disent avoir reçu de ses services l'assurance d'un gel limité à 2 millions, thèse sur laquelle ils avaient travaillé en dégageant leurs priorités et réalisant déjà des efforts considérables. Cette situation est, pour eux, d'autant plus préoccupante que pour appliquer l'article 28 du projet de loi d'orientation agricole consacré à la réforme du dispositif génétique français, les organisations d'élevage se sont engagées dans une refondation courageuse de leur dispositif. Il souhaiterait savoir ses intentions à ce sujet.
Réponse publiée le 10 janvier 2006
L'honorable parlementaire appelle l'attention du ministère de l'agriculture et de la pêche sur les conséquences du gel des crédits affectant le secteur de l'élevage et notamment ceux destinés aux unités nationales de sélection et de promotion des races. Conscient des difficultés particulières des établissements, le ministère de l'agriculture et de la pêche a obtenu qu'un dégel spécial des crédits de génétique animale d'un million d'euros soit accordé. Cela permettra de financer les dossiers prioritaires et de répondre, au moins partiellement, à la demande des unités en situation la plus délicate.
Auteur : M. Michel Heinrich
Type de question : Question écrite
Rubrique : Élevage
Ministère interrogé : agriculture et pêche
Ministère répondant : agriculture et pêche
Dates :
Question publiée le 22 novembre 2005
Réponse publiée le 10 janvier 2006