lutte contre l'exclusion
Question de :
M. Michel Raison
Haute-Saône (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Michel Raison appelle l'attention de M. le ministre délégué à l'emploi, au travail et à l'insertion professionnelle des jeunes sur l'inquiétude exprimée par les associations intermédiaires concernant la place qui leur sera accordée dans le cadre du plan d'action en faveur des services à la personne. Créées en 1987, les associations intermédiaires ont été les premiers acteurs des services à la personne. Elles oeuvrent notamment auprès des particuliers, des associations et des collectivités locales en leur « prêtant » une main-d'oeuvre composée de personnes sans emploi rencontrant des difficultés professionnelles et sociales. Cependant, l'Union nationale des associations intermédiaires (UNAI) s'inquiète de l'introduction d'un critère fixant à 40 % le taux de retour à l'emploi pour accéder aux financements prévus par le plan en faveur des actions à la personne. En effet, un tel critère leur paraît peu adapté au public qu'elles accueillent. Aussi il souhaiterait connaître sa position sur l'application du critère de 40 % de retour à l'emploi aux associations intermédiaires dans le cadre de l'application du plan en faveur des actions à la personne.
Auteur : M. Michel Raison
Type de question : Question écrite
Rubrique : Politique sociale
Ministère interrogé : emploi, travail et insertion professionnelle des jeunes
Ministère répondant : travail, relations sociales et solidarité
Date :
Question publiée le 29 novembre 2005