fruits et légumes
Question de :
M. Yvan Lachaud
Gard (1re circonscription) - Union pour la Démocratie Française
M. Yvan Lachaud attire l'attention du M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales sur les dispositions à prendre en faveur de la mise en place d'un prix minimum pour les producteurs de produits frais en période de crise. L'objectif viserait à protéger les producteurs de produits frais dont les cours peuvent être fluctuants et entraîner rapidement une situation de faillite. L'article 71 de la loi d'orientation agricole du 9 juillet 1999 autorise d'ores et déjà ce type de dispositions dans le secteur des fruits et légumes. Il serait donc judicieux de l'étendre aux autres produits frais. Parallèlement, les producteurs se disent favorables à la mise en place d'un encadrement des marges ou d'un système d'indexation générant une meilleure répartition de la valeur ajoutée via la création d'un dispositif adapté à chaque filière. Il lui demande en conséquence quelles sont ses intentions en la matière.
Réponse publiée le 5 avril 2005
Afin de parvenir à une baisse durable des prix de vente au consommateur susceptible de relancer la consommation, le Gouvernement a été à l'origine d'un accord impliquant fournisseurs et distributeurs l'été 2004. Il inclut notamment la désignation d'une commission chargée d'expertiser la situation juridique des relations fournisseurs-distributeurs et les moyens de l'améliorer. La commission présidée par M. Canivet a remis le 18 octobre 2004, un rapport relatif aux relations entre producteurs et distributeurs. Une disposition consiste à promouvoir la signature d'accords privés de modération des marges dont la conclusion serait soutenue par une implication forte des pouvoirs publics. Tel est l'objet du nouvel article L. 611-4 du code rural par la récente loi sur le développement des territoires ruraux votée, le 10 février 2005. La baisse des prix de cession des produits par les producteurs sur les prix de vente à la consommation, est, dans les situations de crise reconnues, répercutée à l'aval, selon un mécanisme dit de « cliquet », qui implique les distributeurs.
Auteur : M. Yvan Lachaud
Type de question : Question écrite
Rubrique : Agriculture
Ministère interrogé : agriculture, alimentation et pêche
Ministère répondant : agriculture, alimentation et pêche
Dates :
Question publiée le 9 décembre 2002
Réponse publiée le 5 avril 2005