Question écrite n° 8568 :
caisses

12e Législature
Question signalée le 24 mars 2003

Question de : M. Alain Rodet
Haute-Vienne (4e circonscription) - Socialiste

M. Alain Rodet souhaite attirer l'attention de M. le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité sur les modalités de financement des « contrats temps libres ». Ces dispositifs permettent aux communes de bénéficier de subventions de la part des caisses d'allocations familiales dans le cadre de la mise en place d'une politique éducative et sportive pour les enfants de 6 à 16 ans. Cette mesure, par ailleurs très intéressante, ne s'applique toutefois qu'à des dépenses nouvelles, en vue par exemple d'acquérir des équipements neufs. Les collectivités qui s'étaient déjà engagées dans une démarche en faveur de la jeunesse et qui disposent de structures suffisantes s'en trouvent pénalisées. En effet, les critères d'attribution des aides ne tiennent pas compte de l'aspect qualitatif de l'effort consenti par la commune, tel que l'élargissement de l'accueil aux public défavorisé ou encore l'amélioration permanente de l'encadrement et du matériel. Aussi, il lui demande si des assouplissements sont prévus dans les modalités de financement de ces contrats afin de ne pas en exclure des collectivités pourtant très actives dans le domaine de l'accueil éducatif. - Question transmise à M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées.

Réponse publiée le 31 mars 2003

L'honorable parlementaire a appelé l'attention de M. le ministre des affaires sociales du travail et de la solidarité, sur les modalités de financement des « contrats temps libre ». Ces dispositifs permettent aux communes de bénéficier de subventions de la part des caisses d'allocations familiales dans le cadre de la mise en place d'une politique éducative et sportive pour les enfants de six à seize ans. Il déplore que cette mesure ne s'applique qu'à des dépenses nouvelles, en vue par exemple d'acquérir des équipements neufs, et souhaite savoir si des assouplissements sont prévus dans les modalités de financement de ces contrats afin de ne pas exclure des collectivités qui s'étaient déjà engagées dans une démarche en faveur de la jeunesse et qui disposent de structures suffisantes. Le contrat temps libre est un dispositif qui a été créé par la Caisse nationale des allocations familiales, en direction des jeunes de six à seize ans, en vue d'accompagner financièrement l'engagement des communes à développer quantitativement et qualitativement les offres de loisirs et de vacances. L'objet du contrat temps libre est de soutenir financièrement le développement d'une offre de service - loisirs de proximité et vacances - par l'octroi d'une prestation de service annuelle et globale recouvrant de l'ordre de 50 à 70 % des dépenses nettes nouvelles engagées sur le secteur des loisirs des enfants et adolescents. Néanmoins, pour les communes qui disposent déjà de structures suffisantes, les caisses d'allocations familiales apportent un soutien financier aux gestionnaires par le biais d'une prestation financière, la prestation de service « centre de loisirs sans hébergement », qui couvre les frais de fonctionnement sous réserve de répondre à certains critères. Elle permet d'assurer aux gestionnaires la pérennité d'une contribution aux dépenses de fonctionnement de l'équipement ou du service et d'en garantir l'accès notamment aux familles les plus modestes. En effet, dans le domaine de l'action sociale, l'accès aux équipements bénéficiant du soutien financier des caisses est favorisé pour toutes les familles, puisque leurs participations sont déterminées en fonction de leurs ressources. Enfin, concernant le personnel, les caisses participent sur leurs fonds propres au financement de la formation au brevet d'aptitude à la fonction d'animateur (BAFA), afin d'améliorer la qualité de l'encadrement des enfants et des jeunes.

Données clés

Auteur : M. Alain Rodet

Type de question : Question écrite

Rubrique : Prestations familiales

Ministère interrogé : affaires sociales, travail et solidarité

Ministère répondant : santé

Signalement : Question signalée au Gouvernement le 24 mars 2003

Dates :
Question publiée le 16 décembre 2002
Réponse publiée le 31 mars 2003

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