Question écrite n° 88793 :
détermination du revenu imposable

12e Législature

Question de : Mme Françoise Imbert
Haute-Garonne (5e circonscription) - Socialiste

(Erratum publié le 21 mars 2006)

Mme Françoise Imbert attire l'attention de M. le ministre délégué au budget et à la réforme de l'État sur les conséquences de l'application de l'article 76 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 relative à la loi de finances pour 2006. En effet, cet article précise dans son alinéa 7 que « le montant des revenus et charges (...) retenu pour le calcul de l'impôt selon les modalités prévues à l'article 197 est multiplié par 1,25 (...) aux titulaires (...) qui ne sont pas adhérents d'un centre de gestion ou association agréée... Cette modalité signifie pour les petites entreprises, comme celles de taxis, l'application d'un mécanisme d'imposition sur des recettes non réalisées. Cette profession se pose également la question de l'établissement des charges sociales dont le calcul est basé sur les résultats de l'entreprise. Aussi, elle lui demande si des dispositions sont prévues pour garantir une réelle équité, devant l'impôt, de toutes les entreprises quelles que soient leur taille et leur forme juridique.

Réponse publiée le 4 avril 2006

La réforme de l'impôt sur le revenu prévoit notamment l'intégration de l'abattement de 20 % dans le barème de cet impôt. Le Gouvernement a clairement affirmé que cette modification ne serait pas l'occasion de remettre en cause l'avantage fiscal accordé aux adhérents des organismes agréés (associations agréées et centres de gestion agréés). À cet effet, l'article 76 de la loi de finances pour 2006 prévoit que les titulaires de revenus dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux ou des bénéfices non commerciaux ou des bénéfices agricoles, qui ne sont pas adhérents d'un organisme agréé, verront leur revenu multiplié par 1,25 avant d'être soumis au nouveau barème. Cette nouvelle modalité de calcul permet de maintenir à l'identique le différentiel d'imposition qui existait auparavant entre adhérents et non-adhérents à un organisme agréé. Le dispositif ainsi retenu conforte le rôle essentiel joué par les organismes agréés dans la connaissance par l'administration fiscale des revenus de leurs adhérents et dans la lutte contre la fraude. Ces précisions vont dans le sens des préoccupations exprimées par l'honorable parlementaire.

Données clés

Auteur : Mme Françoise Imbert

Type de question : Question écrite

Rubrique : Impôt sur le revenu

Ministère interrogé : budget et réforme de l'Etat

Ministère répondant : budget et réforme de l'Etat

Dates :
Question publiée le 14 mars 2006

Réponse publiée le 4 avril 2006

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