annuités liquidables
Question de :
M. Bernard Perrut
Rhône (9e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Bernard Perrut appelle l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur certaines situations défavorables aux mères de famille qui ont élevé des enfants. En effet, pendant leur congé de maternité, les indemnités journalières non soumises aux cotisations vieillesse ne sont pas comptabilisées sur leurs salaires, ce qui réduit d'autant le montant de leur pension de retraite. Il lui demande s'il ne juge pas équitable de prévoir des mesures pour améliorer cette situation pénalisante pour les femmes qui ont élevé des enfants.
Réponse publiée le 27 juin 2006
Il est confirmé qu'en cas de maternité, il est attribué dans le régime général de la sécurité sociale un trimestre d'assurance, sans contrepartie de cotisations à la charge de l'assuré, au titre des périodes dites « assimilées à des périodes d'assurance ». Il n'est donc pas reporté de salaire au compte des intéressées, les indemnités journalières de l'assurance maternité n'étant pas soumises, comme les salaires, aux cotisations de sécurité sociale. Cette règle est dans l'ensemble favorable aux intéressées, dès lors que les années correspondant à la maternité sont le plus souvent situées au début de la carrière, à une période où les salaires perçus sont inférieurs au salaire annuel moyen sur lequel sera calculée la pension. Ce salaire annuel moyen correspond en effet aux vingt-cinq meilleures années de la carrière (à partir de 2008). La proposition consistant à attribuer, au titre des périodes de maternité, un salaire pouvant être pris en compte pour l'assurance vieillesse aurait ainsi une incidence défavorable, dans la majorité des cas, sur les droits à pension de retraite des intéressées. En outre, pour que la période du congé de maternité soit comptabilisée en période cotisée, il faudrait assujettir à cotisations de sécurité sociale les indemnités journalières de maternité, comme le sont les salaires d'activité. Cette situation impliquerait que les intéressés et, voire l'employeur, versent les cotisations vieillesse afférentes. C'est pourquoi il n'est pas actuellement envisagé de modifier la législation en ce sens.
Auteur : M. Bernard Perrut
Type de question : Question écrite
Rubrique : Retraites : généralités
Ministère interrogé : santé et solidarités
Ministère répondant : santé et solidarités
Dates :
Question publiée le 9 mai 2006
Réponse publiée le 27 juin 2006