professions de santé
Question de :
M. Pierre Morel-A-L'Huissier
Lozère (2e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Pierre Morel-A-L'Huissier attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur la réforme de la formation en masso-kinésithérapie. En juin dernier, l'accès à la première année de masso-kinésithérapie, via la première année d'étude médicale (PCEM1), avait été supprimé, ce qui avait entraîné le mécontentement de la profession. Le passage via PCEM1 a finalement été maintenu pour une période de deux ans, durant laquelle un groupe de travail pour la mise en place du LMD (processus de Bologne) dans la formation en kinésithérapie a été constitué, depuis octobre 2005. La mise en oeuvre du LMD représente un enjeu d'importance pour les étudiants en kinésithérapie, car le programme datant de 1989 est devenu obsolète au regard des évolutions que connaît la profession, et doit par conséquent être refondu. D'autre part, lesdits étudiants souhaiteraient pouvoir accéder à la recherche et acquérir un véritable statut étudiant. Aussi, il le prie de bien vouloir lui donner son sentiment en la matière et lui préciser l'état d'avancement des concertations relatives à la réforme de la formation en kinésithérapie.
Réponse publiée le 31 octobre 2006
Le ministre de la santé et des solidarités, garant de la qualité des soins, est particulièrement attentif à la formation des masseurs-kinésithérapeutes. La réflexion engagée avec les organisations représentatives des professions concernées, dans le cadre de la mise en place du dispositif licence-master-doctorat (LMD) doit permettre le maintien de la délivrance d'un diplôme d'État d'autorisation d'exercer, de la responsabilité du ministère chargé de la santé et, parallèlement, l'attribution par les universités, selon les règles qui régissent l'enseignement supérieur, d'un grade licence, master ou doctorat permettant la poursuite éventuelle des études ouvrant des possibilités d'évolution de carrières. Cette réflexion doit prendre également en compte les contraintes statutaires qui régissent les professions de santé. La réflexion est déjà bien avancée pour les professions médicales. À l'issue d'une large concertation, ces travaux ont fait l'objet d'un rapport qui vient d'être remis par le professeur Thuilliez au ministre de la santé et des solidarités et à celui de l'enseignement supérieur et de la recherche. Ce dispositif devrait pouvoir être effectif au plus tard en 2010 comme le prévoient les accords de Bologne, pour les professions qui adhéreront aux orientations qui seront proposées.
Auteur : M. Pierre Morel-A-L'Huissier
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement supérieur
Ministère interrogé : santé et solidarités
Ministère répondant : santé et solidarités
Dates :
Question publiée le 6 juin 2006
Réponse publiée le 31 octobre 2006