Réponse publiée le 8 août 2006

Le Gouvernement n'a pas ménagé ses efforts depuis le 3 janvier 2004, date de la catastrophe aérienne de Charm-el-Cheikh, pour essayer de faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame et apporter son soutien aux familles des 134 victimes françaises. Dès le lendemain de la catastrophe, la France avait déployé des moyens considérables pour récupérer par 1 000 mètres de fond les enregistreurs de paramètres de vol nécessaires à l'enquête sur les causes de l'accident. Après plus de deux années d'investigations et d'analyse des données recueillies, les autorités égyptiennes ont publié leur rapport final le 25 mars dernier. Les conclusions des experts français du BEA, tout comme celles de leurs homologues américains, ont été annexées à ce rapport. Il appartient maintenant à la justice française et à la justice égyptienne d'établir les responsabilités de l'accident. Les autorités judiciaires sont seules habilitées à communiquer avec les familles sur les investigations en cours et sur le déroulement de l'instruction. Dans le cadre du soutien à ces familles de victimes, le mémorial définitif érigé en souvenir de leurs proches a été inauguré à Charm-el-Cheikh, le 10 mai dernier, par les autorités égyptiennes et M. Dominique Perben, ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer, représentant le Gouvernement français. Les familles ont pu effectuer le déplacement au départ de Paris grâce à la mise à disposition d'un avion gouvernemental. Soucieux des besoins exprimés par certaines de ces familles, le ministre des affaires étrangères a chargé un membre de son cabinet et un ambassadeur en mission de leur maintenir une attention particulière et d'assurer un suivi régulier avec les représentants des associations des victimes.