Question au Gouvernement n° 1554 :
Chine

12e Législature

Question de : M. Francis Saint-Léger
Lozère (1re circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

Question posée en séance, et publiée le 14 octobre 2004

PARTENARIAT FRANCE-CHINE

M. le président. La parole est à M. Francis Saint-Léger, pour le groupe de l'Union pour un mouvement populaire.
M. Francis Saint-Léger. Monsieur le ministre des affaires étrangères, depuis le 10 octobre, la Chine accueille la France dans le cadre de l'année de la France en Chine. Plus de deux cents manifestations vont ainsi se dérouler dans les grandes villes chinoises pour faire découvrir aux publics les plus divers les réalités françaises.
Parallèlement à cet événement, vous avez accompagné le Président de la République pour un long et important déplacement en Chine.
L'intérêt de ce voyage est double : d'un point de vue économique d'une part, pour nos entreprises et nos emplois, et d'autre part en termes de relations internationales, puisque ce pays représente un partenariat stratégique considérable. Certaines de nos grandes entreprises ont conclu avec la Chine d'importants contrats, d'un montant sans précédent : plus de 4 milliards d'euros. Mais ce déplacement a été aussi l'occasion, pour le Président de la République, d'évoquer de nouveau avec force les arguments d'une approche multilatérale et multiculturelle des problèmes auxquels le monde est confronté.
Pouvez-vous, monsieur le ministre, nous exposer les conclusions que vous tirez de ce déplacement et les perspectives qui s'ouvrent entre la Chine et la France. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
M. le président. La parole est à M. le ministre des affaires étrangères.
M. Michel Barnier, ministre des affaires étrangères. Monsieur Saint-Léger, en 1964, le général de Gaulle a été l'un des premiers à reconnaître la Chine, sa place et son rôle.
M. Maxime Gremetz. Il a bien fait !
M. le ministre des affaires étrangères. " Voilà un pays qui est plus vieux que l'Histoire ", disait-il à l'époque.
Tournons-nous maintenant vers l'avenir : la Chine compte 1,5 milliard d'habitants - le quart de l'humanité - et son taux de croissance est de 9 %. Comment imaginer construire la stabilité, la sécurité et le progrès de notre planète sans elle ? L'objet de la visite du Président de la République fut justement de renforcer notre partenariat stratégique et global, dans lequel il y a une place pour la politique, mais aussi pour l'économie. En effet, nos entreprises, grandes ou petites, vont chercher la croissance là où elle est, pour reprendre les mots du président Chirac.
Hier matin, j'étais dans le métro de Shanghai avec Gilles de Robien et le président d'Alstom. Ce dernier a finalisé ce jour-là pour 1,5 milliard d'euros de contrats, consolidant ainsi des centaines d'emplois en France (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire), à Valenciennes, à Tarbes et dans plusieurs autres usines des circonscriptions que vous représentez.
À travers cette année de la France en Chine, c'est une image de notre pays, de sa réalité culturelle, de son inventivité, de son dynamisme et de son ouverture que nous voulons donner.
Je remercie enfin l'Assemblée nationale et son groupe d'amitié France-Chine, présidé par Guy Drut, qui prend part à ce partenariat. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Données clés

Auteur : M. Francis Saint-Léger

Type de question : Question au Gouvernement

Rubrique : Politique extérieure

Ministère interrogé : affaires étrangères

Ministère répondant : affaires étrangères

Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 14 octobre 2004

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