Question écrite n° 11299 :
indemnisation

13e Législature

Question de : M. Michel Liebgott
Moselle (10e circonscription) - Socialiste, radical, citoyen et divers gauche

M. Michel Liebgott interroge Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur l'application du barème Gabrieli concernant les personnes ayant subi un traumatisme crânien. La définition de plusieurs infirmités liées à un traumatisme crânien n'a toujours pas été actualisée alors que de nombreuses indemnisations semblent à l'évidence nécessaires pour faire face aux multiples affections effectivement constatées. Aussi, il souhaite qu'une commission, regroupant différents spécialistes, notamment des neurologues, psychiatres et neurochirurgiens, établisse une nouvelle évaluation des différentes affections pour une meilleure prise en compte, tant médicale qu'en matière d'indemnisations.

Réponse publiée le 15 avril 2008

En matière de réparation de l'incapacité, il existe plusieurs régimes issus de différentes législations, appliquées à des contextes différents : accidents du travail, blessures ou incapacités acquises dans un cadre militaire, invalidité lorsque l'origine de l'incapacité n'est pas professionnelle. Chaque régime comporte des particularités en termes d'ouverture des droits et de calcul du montant des indemnisations. Le taux d'incapacité est en particulier déterminé en vertu de règles différentes selon les législations. Ainsi, le montant d'invalidité attribué lorsque l'origine de l'incapacité n'est pas professionnelle dépend du classement de l'assuré dans une des trois catégories de pensions existantes, en fonction de la réduction de sa capacité de travail et du besoin éventuel d'assistance par une tierce personne. Ce sont ces éléments qu'évaluent les médecins-conseils. En revanche, l'évaluation de l'incapacité pour la détermination des pensions militaires d'invalidité repose sur un guide-barème. Enfin, s'agissant de la réparation des accidents du travail, la législation prévoit un barème d'appréciation du handicap dont la valeur n'est qu'indicative. Au-delà de ces différences de régimes, qui s'expliquent par des contextes de réparation différents, il convient de souligner que la loi du 11 février 2005 a ouvert, sous certaines conditions, la possibilité aux personnes handicapées, quelle que soit l'origine de l'incapacité, d'avoir droit à une aide complémentaire de compensation de ce handicap.

Données clés

Auteur : M. Michel Liebgott

Type de question : Question écrite

Rubrique : Santé

Ministère interrogé : Santé, jeunesse et sports

Ministère répondant : Santé, jeunesse, sports et vie associative

Dates :
Question publiée le 27 novembre 2007
Réponse publiée le 15 avril 2008

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