langues régionales
Question de :
M. Marc Dolez
Nord (17e circonscription) - Gauche démocrate et républicaine
M. Marc Dolez appelle à nouveau l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur l'importance d'une reconnaissance effective du patois du nord. Il lui demande très concrètement s'il envisage de le reconnaître comme langue fragile pour oeuvrer à son développement en lien avec les associations culturelles, comme notamment l'académie patoisante « Les Tiots Pères », et le service public de l'éducation.
Réponse publiée le 17 avril 2012
Les langues de France dans toutes leurs variétés, quel que soit le nom sous lequel on les désigne, sont justifiables de mesures de mise en valeur. C'est le cas des parlers du Nord, à travers tous les types d'expression susceptibles de dire le monde d'aujourd'hui dans sa complexité. La reconnaissance des langues régionales consiste, pour le ministère de la Culture et de la Communication, à encourager la création artistique qui, plus que toute autre détermination, conditionne leur avenir comme celui de toute langue. L'action de groupements, tels que les « Tiots Pères », dans le champ du spectacle vivant est à cet égard décisive : la vitalité des parlers du Nord dépend largement de la capacité de leurs locuteurs à produire des oeuvres où notre époque puisse se reconnaitre. Pour le ministre de la Culture et de la Communication, le maintien de la diversité des langues est un axe fondamental du développement global des territoires. La direction régionale des affaires culturelles du Nord-Pas-de-Calais, qui souutient régulièrement des actions de promotion linguistique dans le département du Nord, est à la disposition des acteurs sociaux pour envisager de nouveaux développements de cette politique, en liaison avec les élus, le rectorat et les autres services publics.
Auteur : M. Marc Dolez
Type de question : Question écrite
Rubrique : Culture
Ministère interrogé : Culture et communication
Ministère répondant : Culture et communication
Dates :
Question publiée le 14 février 2012
Réponse publiée le 17 avril 2012