Réponse publiée le 12 janvier 2010

L'évolution du montant des péages d'infrastructures, rendue nécessaire par le retard accumulé dans la modernisation du réseau ferré, devrait se traduire par un impact modéré sur les conditions tarifaires d'accès au TGV. La répercussion sur le prix du billet des gains de productivité attendus doit, en effet, permettre de contenir la hausse moyenne des tarifs. L'augmentation continue du taux de remplissage du TGV au cours des dernières années, au cours desquelles les péages d'infrastructures ont connu un relèvement significatif, montre qu'il n'existe pas, aujourd'hui, de corrélation mécanique entre la hausse des péages et la fréquentation des TGV. Par ailleurs, le développement du transport ferroviaire dans le cadre de la politique de volume conduite par l'entreprise, favorise la couverture des coûts dont une proportion importante relève de coûts fixes. Ce développement apparaît comme prioritaire dans les conclusions du Grenelle de l'environnement. Enfin, une étude récente sur les politiques tarifaires appliquées aux voyageurs par des opérateurs ferroviaires de 10 pays européens, a montré que les prix pratiqués en France se situaient parmi les plus modérés à l'échelle européenne. En effet, la France est l'un des pays où les tarifs du transport ferroviaire (en particulier pour les TGV), rapportés au salaire médian, sont les plus compétitifs.