juridictions administratives
Question de :
M. Marc Le Fur
Côtes-d'Armor (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Marc Le Fur demande à Mme la ministre du logement et de la ville de lui donner des indications sur le nombre de recours en excès de pouvoir exercés contre les actes pris par ses services en 2005 et 2006. Il souhaite également connaître le nombre d'actes effectivement annulés par les juridictions administratives ainsi que le coût généré par ces contentieux.
Réponse publiée le 12 février 2008
Les statistiques relatives au nombre de recours pour excès de pouvoir exercés en 2005 et en 2006 contre les actes pris par les services de la direction générale de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction (DGUHC), en application du code de la construction et de l'habitation (CCH), sont les suivantes : pour l'année 2005, 988 recours ont été enregistrés devant les juridictions administratives, cinquant et et une décisions ont été annulées et le coût généré par ce contentieux s'est élevé à 5 245 euros. Pour l'année 2006, 1 021 recours ont été enregistrés devant les juridictions administratives, trente-quatre décisions ont été annulées et le coût généré par ce contentieux s'est élevé à 1 420 euros. Quatre sujets principaux font l'objet de recours. Il s'agit tout d'abord du versement de l'aide personnalisée au logement (APL) qui génère la majorité des litiges (environ 90 %) traités par la DGUHC. Viennent ensuite les recours dirigés contre les décisions prises par l'agence nationale de l'habitat, en matière d'attribution d'aides ou de subventions. Les questions relatives au changement d'affectation de locaux (art. L. 631-7 du CCH) constituent le troisième sujet de contestations. Enfin, les schémas départementaux d'accueil des gens du voyages font également l'objet de fréquents litiges. En ce qui concerne les actes pris par la délégation interministérielle à la ville (DIV), il y a peu de recours pour excès de pouvoir. Ainsi, depuis 2005, aucun de ses actes n'a été annulé par les juridictions administratives. Le principal coût induit par ces contentieux correspond au temps de travail des agents qui travaillent à la rédaction des mémoires en défense. La DIV dispose d'une personne qui est notamment en charge des affaires juridiques en liaison avec les bureaux sectoriels.
Auteur : M. Marc Le Fur
Type de question : Question écrite
Rubrique : Justice
Ministère interrogé : Logement et ville
Ministère répondant : Logement et ville
Dates :
Question publiée le 23 octobre 2007
Réponse publiée le 12 février 2008