tribunaux correctionnels
Question de :
Mme Danielle Bousquet
Côtes-d'Armor (1re circonscription) - Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
Mme Danielle Bousquet attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur le communiqué publié par une organisation syndicale d'officiers de police français à la suite de la décision d'un tribunal correctionnel de condamner à des peines allant de six mois à un an de prison ferme sept policiers - qui ont fait appel du jugement - qui seraient impliqués dans une affaire de faux témoignages. En effet, dans ce texte, le syndicat évoque une décision « ahurissante », « un nouvel appel à la haine venant de magistrats », rendu par un tribunal « connu pour receler les pires idéologues de la culture de l'excuse ». L'article 434-25 du code pénal punit de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende « le fait de chercher à jeter le discrédit, publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l'autorité de la justice ou à son indépendance ». Elle lui demande donc de lui indiquer s'il entend demander au ministère public d'engager des poursuites contre les personnes qui porteraient atteinte au respect dû à la justice.
Réponse publiée le 18 octobre 2011
Le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, souhaite rappeler à l'honorable parlementaire qu'il n'est pas d'usage d'évoquer, dans le cadre d'une question écrite, une procédure judiciaire en cours. Le garde des sceaux n'a néanmoins pas manqué de manifester publiquement son soutien aux magistrats dans le cadre de cette affaire.
Auteur : Mme Danielle Bousquet
Type de question : Question écrite
Rubrique : Justice
Ministère interrogé : Justice et libertés
Ministère répondant : Justice et libertés
Dates :
Question publiée le 21 décembre 2010
Réponse publiée le 18 octobre 2011