Réponse publiée le 17 mai 2011

Selon le ministère de l'intérieur, le nombre de personnes se livrant à la prostitution en France serait compris entre 15 000 et 20 000. La proportion des étudiant(e)s serait très faible. Néanmoins, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche a quant à lui un rôle important de prévention pour repérer et aider les étudiants en difficulté. Ainsi, le réseau des CROUS, comme le SUMPPS, à travers les assistantes sociales et infirmières, notamment, apporte une aide psychologique et matérielle aux étudiants qui en ont besoin. Des consultations psychologiques ou psychiatriques peuvent être proposées aux étudiants qui sont en situation de souffrance psychique. De plus, au sein de ces structures, les étudiants peuvent être sensibilisés aux pratiques sexuelles à risques et disposer de moyens pour se protéger (remise de préservatifs, dépistage VIH/IST...). Enfin, des mesures ont été mises en place afin d'aider les étudiants qui, en raison de difficultés financières, pourraient être amenés à renoncer à la poursuite de leurs études (augmentation des montants et allongement de la durée des bourses sur critères sociaux, logements, prêts étudiants).