Question au Gouvernement n° 3196 :
universités

13e Législature

Question de : M. Guénhaël Huet
Manche (2e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

Question posée en séance, et publiée le 4 mai 2011

BILAN DES QUATRE ANS - INVESTISSEMENTS D'AVENIR
POUR LA RECHERCHE

M. le président. La parole est à M. Guénhaël Huet, pour le groupe de l'Union pour un mouvement populaire.
M. Guénhaël Huet. Ma question s'adresse à Mme Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Durant les quatre dernières années, et malgré la plus importante crise économique que le monde occidental ait vécue depuis 1929, la France s'est considérablement modernisée.
Nous avons fermement tenu le cap de l'intérêt général pour réaffirmer les valeurs fondamentales de la République et pour faire les réformes nécessaires aux intérêts du pays et à ceux des Français, et surtout pour préparer les emplois de demain, l'avenir de la France et celui de notre jeunesse.
Ainsi, avec les 35 milliards d'euros d'investissements d'avenir, la majorité a décidé d'anticiper les défis du XXIe siècle pour la France. Sur cette somme, 22 milliards d'euros sont notamment destinés à l'enseignement supérieur et à la recherche, avec comme principaux objectifs de doter la France de cinq à dix campus d'excellence de visibilité mondiale ; de créer le plus important campus scientifique et technologique européen sur le plateau de Saclay ; de favoriser le développement de la formation en alternance et l'égalité des chances ; de renforcer le dispositif français de valorisation de la recherche ; de créer cinq centres hospitaliers universitaires et de valoriser les laboratoires d'excellence.
Enfin, je le rappelle, la réforme des universités, intervenue en 2007, au tout début de la législature, a modernisé l'enseignement supérieur, auquel près de 40 milliards d'euros ont été consacrés au cours de ce quinquennat.
Madame la ministre, nous le voyons bien : ces quatre dernières années, de nombreux instruments ont été mis en place pour préparer l'avenir de notre jeunesse. Merci de préciser à nouveau devant la représentation nationale et de réaffirmer l'engagement du Gouvernement dans ce domaine. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)
M. le président. La parole est à Mme Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Mme Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche. Monsieur le député, depuis 2007, le Président de la République a été visionnaire pour notre pays. (Exclamations ironiques sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
M. Jean Glavany. Avec cela, vous serez ministre d'État !
Mme Valérie Pécresse, ministre. Il a voulu donner l'autonomie aux universités.
Cette autonomie, la gauche en parlait, nous l'avons faite (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP) et personne ne reviendra dessus. En effet, l'autonomie, c'est beaucoup plus qu'une loi : c'est la confiance accordée aux universitaires, aux personnels et aux étudiants qui deviennent maîtres de leur destin. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
M. Hervé Féron. Cela ne marche pas !
Mme Valérie Pécresse, ministre. L'autonomie, ce sont de nouveaux diplômes pour la réussite de notre jeunesse.
M. Hervé Féron. Une jeunesse abandonnée !
Mme Valérie Pécresse, ministre. L'autonomie, c'est plus d'insertion professionnelle ; ce sont des campus rénovés ; ce sont des professeurs étrangers qui viennent en France, attirés par notre dynamisme ; ce sont de nouveaux partenariats avec le monde économique pour plus d'innovation et plus d'emploi.
M. Hervé Féron. Mais réveillez-vous !
Mme Valérie Pécresse, ministre. Avec les 22 milliards d'euros du plan d'investissement d'avenir que nous avons voulu pour lutter contre la crise économique, aujourd'hui les universités autonomes s'allient avec les grandes écoles, avec les organismes de recherche,...
M. Hervé Féron. Dans vos rêves !
Mme Valérie Pécresse, ministre. ...avec le monde économique dans toutes nos régions et tous nos territoires, pour dessiner le visage de la France de demain.
Et la France de demain, c'est une France forte dans un monde qui change ; c'est une France qui innove, une France qui crée. Voilà la vision du Président de la République. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Données clés

Auteur : M. Guénhaël Huet

Type de question : Question au Gouvernement

Rubrique : Enseignement supérieur

Ministère interrogé : Enseignement supérieur et recherche

Ministère répondant : Enseignement supérieur et recherche

Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 4 mai 2011

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