Question de : M. Jean-Jacques Candelier
Nord (16e circonscription) - Gauche démocrate et républicaine

M. Jean-Jacques Candelier interroge M. le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social sur l'encadrement des rémunérations des dirigeants des grandes entreprises. La présidente du MEDEF, Mme Laurence Parisot, a toujours rejeté les contraintes. Le chef de l'État précédent, Nicolas Sarkozy, avait réclamé, en vain, aux mandataires sociaux (président, directeur général, administrateur...) « de renoncer à la part variable de leur rémunération si leur entreprise recourt massivement à du chômage partiel ou décide un licenciement économique d'ampleur ». Ce serait le minimum de décence. Dans la mesure où il n'est pas acceptable que les grands dirigeants puissent continuer à toucher des bonus ou des stock-options, alors même que leur entreprise a recours au chômage partiel, touche des aides publiques ou licencie, il lui demande s'il compte légiférer au plus vite pour interdire ces abus insupportables pour nos concitoyens.

Question retirée le 20 juin 2017
Cause : Fin de mandat
Données clés

Auteur : M. Jean-Jacques Candelier

Type de question : Question écrite

Rubrique : Entreprises

Ministère interrogé : Travail, emploi, formation professionnelle et dialogue social

Ministère répondant : Économie

Date :
Question publiée le 3 juillet 2012

Date de cloture : 20 juin 2017
Fin de mandat

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