sages-femmes
Question de :
M. Jean-Jacques Candelier
Nord (16e circonscription) - Gauche démocrate et républicaine
M. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la situation des sages-femmes. Elles réclament une augmentation des salaires, en situant la sage-femme comme premier recours dans le suivi de grossesse, ce qui se fait déjà dans plusieurs pays européens. Dans la fonction publique hospitalière, les sages-femmes débutent avec un salaire brut d'environ 1 700 euros par mois (et en fin de carrière au dernier échelon 2 900 euros), ce qui est peu sachant les lourdes responsabilités qui incombent à la profession, le niveau bac + 5 et le fréquent cumul de CDD. D'ailleurs, en libéral, c'est la profession de santé la plus mal payée même par rapport aux paramédicaux (infirmiers, kinésithérapeutes).
Réponse publiée le 27 août 2013
La ministre des affaires sociales et de la santé a le souci d'un dialogue de qualité avec les sages-femmes et avec les organisations syndicales et professionnelles qui les représentent. Un certain nombre d'avancées ont eu lieu. Elles ont conduit à une extension des responsabilités et marqué ainsi la reconnaissance élargie de la profession de sage-femme. Spécialistes de la prise en charge de la grossesse physiologique, les sages-femmes sont, depuis 2004, autorisées à procéder à la déclaration de grossesse et à pratiquer l'examen post-natal si l'accouchement s'est déroulé normalement. La profession a encore bénéficié en application de la loi du 21 juillet 2009 d'un élargissement de son périmètre d'intervention. Des discussions interministérielles sont actuellement ouvertes pour organiser une évolution statutaire et salariale en tenant compte des revalorisations issues du protocole du 2 février 2010 pour d'autres catégories de personnel soignant. Par ailleurs, la question du statut de sage-femme au sein des établissements relevant de la fonction publique hospitalière, en lien avec la structuration d'une filière maïeutique, fait l'objet d'une étude approfondie. Enfin, l'organisation des soins de périnatalité fait l'objet d'une proposition de loi portant sur l'expérimentation des maisons de naissance en cours d'examen à l'Assemblée Nationale après un vote favorable du Sénat.
Auteur : M. Jean-Jacques Candelier
Type de question : Question écrite
Rubrique : Professions de santé
Ministère interrogé : Affaires sociales et santé
Ministère répondant : Affaires sociales et santé
Dates :
Question publiée le 14 mai 2013
Réponse publiée le 27 août 2013