Question de : Mme Marie-Christine Dalloz
Jura (2e circonscription) - Les Républicains

Mme Marie-Christine Dalloz attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la reconnaissance des allergies respiratoires. En France, une personne sur quatre souffre de ce type d'allergies, soit 16 millions de personnes. La prévalence n'a cessé d'augmenter puisqu'elle a largement doublé en vingt ans. Si le pronostic n'est pas mortel, les handicaps engendrés sont réels et importants. Face à ce problème de santé publique, elle lui demande de préciser ce qu'elle entend faire tant pour les patients que pour la reconnaissance de l'allergologie comme spécialité médicale.

Réponse publiée le 1er janvier 2013

Chaque année, des millions de français sont soumis aux conséquences d'une allergie aux pollens plus ou moins invalidante (rhinites, conjonctivites, asthme. ) La prévention de ces phénomènes allergiques passe par la réduction des risques d'exposition en assurant une surveillance de l'indice pollinique, en organisant une information anticipée des personnes allergiques sur les risques d'exposition et en développant des campagnes d'information. Ainsi par exemple, à travers le réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), les patients souffrants d'allergies respiratoires ont la possibilité de recevoir chaque semaine par e-mail les prévisions du risque allergique de leur département. De nombreux autres sites et documents permettent également de mieux s'informer. L'ambroisie fait l'objet d'une attention toute particulière de la part des agences régionales de la santé, en particulier dans votre région, en raison du pouvoir hautement allergisant de son pollen. Enfin, il est aussi important de développer la recherche pour mieux comprendre les relations entre pollen et allergie et trouver de meilleurs traitements. Ce sont là tous les enjeux du 2e plan national santé-environnement (PNSE 2) sur l'allergie respiratoire qui donnera lieu en 2013 à un bilan et à de nouvelles pistes d'actions. En ce qui concerne l'allergologie, les dispositions du décret n° 2004-67 du 16 janvier 2004 relatif à l'organisation du troisième cycle des études médicales précisent qu'à chaque spécialité correspond un diplôme d'études spécialisées ou un diplôme d'études spécialisées complémentaires. La spécialité « allergologie et immunologie clinique » correspond à un diplôme d'études spécialisées complémentaires listé par l'arrêté du 22 septembre 2004 fixant la liste des diplômes d'études spécialisées complémentaires pouvant être acquis dans le cadre du troisième cycle des études médicales. L'allergologie est donc bien une spécialité médicale reconnue même si elle n'ouvre pas droit à une qualification de spécialiste correspondant à l'intitulé du diplôme.

Données clés

Auteur : Mme Marie-Christine Dalloz

Type de question : Question écrite

Rubrique : Santé

Ministère interrogé : Affaires sociales et santé

Ministère répondant : Affaires sociales et santé

Dates :
Question publiée le 14 août 2012
Réponse publiée le 1er janvier 2013

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