Réponse publiée le 24 juin 2014

Fort du succès commercial de la première autoroute de la mer franco-espagnole entre les ports de Nantes-Saint Nazaire et Gijon, qui a permis de transporter plus de 65 000 semi-remorques ou équivalents depuis sa mise en service, le Gouvernement poursuit ses efforts pour un second service d'autoroute maritime entre les ports de Nantes et celui de Vigo, intégrant une connexion vers les ports d'Algésiras et du Havre. D'autres projets entre la France et le sud de l'Europe et la Scandinavie sont également à l'étude. De même, s'agissant de la Méditerranée, l'objectif du Gouvernement est de favoriser la création ou le renforcement, quand elles existent, des liaisons maritimes préfigurant de futures autoroutes de la mer. Des projets sont à l'étude, notamment avec les pays du pourtour méditerranéen. Le transport combiné ferroviaire et le transport combiné fluvial offrent des services au maillage étendu sur le territoire national. Au-delà, certains services sont prolongés vers l'international en direction de la Belgique, du Luxembourg, de l'Allemagne, de l'Italie et de l'Espagne. Le développement de l'offre sera facilité à l'avenir par la construction de deux nouveaux terminaux : l'un trimodal (routier, ferroviaire, fluvial) dont les travaux sont en cours dans le port du Havre, l'autre bimodal (ferroviaire et routier) à l'étude pour le port de Marseille. Le travail engagé par le précédent Gouvernement Ayrault pour un transport de marchandises plus durable va dans le sens de la proposition du Centre d'analyse stratégique, par le développement de nouveaux services complémentaires à la route.