Moyen-Orient
Question de :
M. Rémi Delatte
Côte-d'Or (2e circonscription) - Les Républicains
M. Rémi Delatte alerte M. le ministre des affaires étrangères sur la situation des chrétiens d'Orient et plus particulièrement ceux de Syrie. La crise syrienne est à l'origine de terribles souffrances pour la communauté chrétienne où elle est menacée d'extinction totale. Une pétition internationale pour soutenir les chrétiens syriens et faire valoir leur cause auprès de l'Union européenne et des Nations-unies a été lancée. De nombreux Français se sont émus de leur situation et demandent au Gouvernement français de prendre en compte leur spécificité dans les négociations en cours au sein des instances internationales. Il souhaite savoir ce que le Gouvernement a mis en œuvre afin d'assurer la reconnaissance et la défense de cette communauté.
Réponse publiée le 21 janvier 2014
La France entretient des relations anciennes avec les chrétiens de Syrie et elle est très attentive à leur situation dans le conflit tragique qui déchire aujourd'hui ce pays. Elle maintient en particulier des contacts réguliers avec les différentes églises locales et leurs responsables. Le régime de Damas, responsable d'une répression atroce contre son peuple afin d'étouffer ses revendications de liberté et de justice, a conduit le pays à la guerre civile et au chaos. Il n'hésite plus à se servir des groupes jihadistes pour semer la confusion et tenter de discréditer l'opposition démocratique. La France soutient la coalition nationale syrienne qui recherche un avenir démocratique pour la Syrie et l'égalité de tous les citoyens quelle que soit leur communauté d'origine. La France est mobilisée pour aboutir à une solution politique à ce conflit dans le cadre de la conférence de Genève II, solution qui doit assurer la sécurité et l'égalité de tous les citoyens.
Auteur : M. Rémi Delatte
Type de question : Question écrite
Rubrique : Politique extérieure
Ministère interrogé : Affaires étrangères
Ministère répondant : Affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 24 décembre 2013
Réponse publiée le 21 janvier 2014