taux
Question de :
M. Martial Saddier
Haute-Savoie (3e circonscription) - Les Républicains
M. Martial Saddier attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur les conséquences de l'augmentation de la TVA dans l'hôtellerie-restauration. Depuis le 1er janvier 2014, le taux de TVA est passé de 7 % à 10 % dans ce secteur soit le quatrième changement en cinq ans. Cette hausse significative va une nouvelle fois fragiliser les professionnels de ce secteur notamment en zone rurale et de montagne. En effet, elle s'avèrera lourde à supporter pour l'hôtellerie de séjour saisonnière qui doit également faire face à des saisons de plus en plus courtes. Face aux craintes exprimées par les professionnels de l'hôtellerie-restauration, il souhaite connaître les mesures que le Gouvernement envisage pour atténuer l'impact de cette hausse de TVA dans ce secteur.
Réponse publiée le 29 juillet 2014
Depuis le 1er janvier 2014, les taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sont modifiés comme suit : le taux normal de TVA est fixé à 20 % et le taux intermédiaire est porté de 7 % à 10 %. Cette mesure est nécessaire pour redresser les finances publiques, tout en préservant l'accès de nos concitoyens aux biens de première nécessité. Dans ce cadre, la fourniture de logement dans les établissements d'hébergement, à l'exclusion de ceux situés en Corse qui demeurent au taux de 2,10 %, ainsi que les ventes à consommer sur place et les ventes à emporter ou à livrer de produits alimentaires préparés en vue d'une consommation immédiate, à l'exclusion de celles relatives aux boissons alcooliques, sont soumises au taux réduit de 10 % depuis le 1er janvier 2014 en application des dispositions de l'article 279 du code général des impôts (CGI). Par ailleurs, la mise en place du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) est une des réponses du Gouvernement face aux préoccupations exprimées par les professionnels quant à la sauvegarde des emplois, notamment en étant assis sur la masse salariale. Ainsi le secteur de l'hôtellerie-restauration, intensif en main d'oeuvre, bénéficie largement du crédit d'impôt, lui permettant d'absorber les effets de la hausse de la TVA.
Auteur : M. Martial Saddier
Type de question : Question écrite
Rubrique : Tva
Ministère interrogé : Économie et finances
Ministère répondant : Finances et comptes publics
Dates :
Question publiée le 25 février 2014
Réponse publiée le 29 juillet 2014