Question de : M. Pascal Cherki
Paris (11e circonscription) - Socialiste, républicain et citoyen

M. Pascal Cherki attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche à propos de l'accueil des étudiants étrangers sur le territoire français. Selon le syndicat majoritaire étudiant, UNEF, la France a accueilli en 2013 près de 290 000 étudiants étrangers. Ceci témoigne de l'attractivité intellectuelle, culturelle et linguistique de notre pays. L'immigration étudiante est, quoi qu'en pense nos adversaires politiques, une richesse très importante pour notre rayonnement culturel. Néanmoins il semble que les conditions d'accueil des étudiants étrangers se soient sensiblement dégradées ces dernières années. L'élaboration du code de l'entrée et du séjour des étrangers paraît avoir mis en place un machine administrative rendant difficiles les désirs de poursuites d'études des étrangers sur notre territoire. Celle-ci semble également accuser une préférence notoire pour les étudiants anglophones, disposant d'un revenu relativement élevé. Ces derniers devant en effet justifier un revenu de 7 685 euros annuels sur leurs comptes bancaires. Les conditions de renouvellement des titres de séjour sont aussi très difficiles, les exigences de résultats pèsent beaucoup sur ceux qui redoublent et qui souhaitent se réorienter vers une autre filière. Les syndicats étudiants préconisent, entre autres, la mise en place d'un titre de séjour pluriannuel, une réglementation traitant avec plus d'égalité les parcours pédagogiques et scientifiques des étudiants et que l'avis pédagogique prime sur les décisions administratives des préfectures. Dans ce sens, il lui demande ce qu'il compte effectivement mettre en œuvre pour faciliter l'intégration des étudiants étrangers sur notre territoire et dans nos universités.

Question clôturée le 20 juin 2017
Cause : Fin de mandat
Données clés

Auteur : M. Pascal Cherki

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement supérieur

Ministère interrogé : Éducation nationale, enseignement supérieur et recherche

Ministère répondant : Éducation nationale

Date :
Question publiée le 27 mai 2014

Date de clôture : 20 juin 2017
Fin de mandat

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