gynécologues
Question de :
M. Élie Aboud
Hérault (6e circonscription) - Les Républicains
M. Élie Aboud alerte Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le trop faible nombre de gynécologues. En effet, de trente postes d'internes attribués à la gynécologie médicale jusqu'alors, ce nombre s'est accru pour atteindre 41 pour l'année 2013-2014. Ceci est pourtant encore insuffisant. Alors que le ministère doit bientôt statuer sur la quantité de places ouvertes pour l'année 2014-2015, il est nécessaire pour les femmes de l'augmenter encore sensiblement. Les contraintes actuelles aboutissent au constat suivant : Les rendez-vous plus courts, les agendas surchargés, les médecins débordés. De nombreuses associations s'inquiètent de la santé des jeunes filles et tirent la sonnette d'alarme. Il serait dès lors nécessaire de rencontrer ces associations et d'organiser à cet effet des concertations. Il lui demande donc de bien vouloir lui préciser ses intentions en la matière.
Réponse publiée le 16 septembre 2014
Répondre aux inégalités de santé et améliorer le parcours de santé du patient dans toutes ses composantes (soins, prévention, dépistage, éducation à la santé), représentent des enjeux majeurs pour le Gouvernement. Plusieurs réponses ont été apportées concernant cette situation. Tout d'abord, le numerus clausus en médecine a doublé depuis 1999 : fixé à 3 700 en 1999, il s'établit à 8 000 en 2014. A terme, cette augmentation du numerus clausus devrait profiter à l'ensemble des spécialités médicales, dont la gynécologie médicale. Par ailleurs, la loi du 21 juillet 2009 prévoit de recourir à des prévisions quinquennales du nombre d'internes à former par spécialité et subdivision territoriale. A ce titre, le nombre de postes proposés est en augmentation constante. L'arrêté du 10 juillet 2014 a fixé le nombre de postes offerts en gynécologie médicale à l'issue des épreuves classantes nationales (ECN) à 48 au titre de l'année universitaire 2014-2015, soit 7 postes supplémentaire par rapport à l'année universitaire 2013-2014. Il a également fixé le nombre de postes à pourvoir en gynécologie-médicale pour la période 2014-2018 à 227.
Auteur : M. Élie Aboud
Type de question : Question écrite
Rubrique : Professions de santé
Ministère interrogé : Affaires sociales
Ministère répondant : Affaires sociales, santé et droits des femmes
Dates :
Question publiée le 24 juin 2014
Réponse publiée le 16 septembre 2014