dette publique
Question de :
M. Élie Aboud
Hérault (6e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Élie Aboud attire l'attention de M. le ministre des finances et des comptes publics sur le déficit public prévu à 4,4 % du PIB cette année, après 4,2 % en 2013 et 4,3 % en 2015 ! Manifestement, la réduction de celui-ci tarde à se réaliser. Le problème est la nécessité d'emprunter pour le financer. Ainsi, nos efforts budgétaires et les impôts de toutes sortes de nos concitoyens servent à alimenter une sorte de puits sans fond. Au lieu de faire des économies dans notre budget, par la réduction drastique des dépenses inutiles, le Gouvernement préfère continuer à vivre au-dessus de ses moyens, au risque d'assister béat à la remontée des taux d'intérêt ; cela accentuera la détérioration de nos finances. Si nous ne réagissons pas maintenant, il sera trop tard demain. Il faudra alors couper les dépenses, sous l'effet de l'urgence, c'est-à-dire dans les plus mauvaises conditions. Rien ne sert d'invoquer l'héritage, la réalité d'aujourd'hui est bien celle d'une aggravation. Mécaniquement, celle-ci s'accélère, sur les financements pèsent de nouvelles menaces. La Grèce, par exemple, en a fait la douloureuse expérience. Avant qu'il ne soit définitivement, trop tard, il lui demande de bien vouloir lui préciser ses intentions en la matière.
Auteur : M. Élie Aboud
Type de question : Question écrite
Rubrique : Finances publiques
Ministère interrogé : Finances et comptes publics
Ministère répondant : Économie
Date :
Question publiée le 21 octobre 2014
Date de clôture :
20 juin 2017
Fin de mandat