gynécologues
Question de :
Mme Véronique Louwagie
Orne (2e circonscription) - Les Républicains
Mme Véronique Louwagie attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur la situation de la gynécologie médicale dans notre pays, dans la perspective du futur projet de loi de santé, présenté le 15 octobre 2014 en Conseil des ministres. Selon une étude réalisée par des professionnels de ce secteur, il apparait que le témoignage des femmes concernées reflète une réalité à laquelle il convient d'apporter un regard attentif : ainsi, près d'un tiers des femmes indiquent qu'il n'y a plus de gynécologue dans leur ville, alors que cette proportion était d'un quart en 2010. Environ 5 % d'entre-elles doivent faire 50 km pour consulter, tandis que 70 % précisent que les délais de rendez-vous ne cessent d'augmenter, ce qui pose le problème de l'accès aux consultations et de son articulation avec les principes de prévention et de dépistage. En tout état de cause, il apparaît que le renoncement au suivi gynécologique s'aggrave dans notre pays. C'est pourquoi elle souhaiterait obtenir des précisions sur les mesures qu'elle entend prendre et surtout si les sages-femmes pourraient se voir attribuer des missions supplémentaires, afin de remédier à cette situation critique et à tout le moins inacceptable.
Auteur : Mme Véronique Louwagie
Type de question : Question écrite
Rubrique : Professions de santé
Ministère interrogé : Affaires sociales, santé et droits des femmes
Ministère répondant : Solidarités et santé
Date :
Question publiée le 23 décembre 2014