sécurité des biens et des personnes
Question de :
M. Christian Franqueville
Vosges (4e circonscription) - Socialiste, républicain et citoyen
M. Christian Franqueville attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur l'intérêt que revêt la vidéosurveillance, s'agissant de la lutte contre le terrorisme qui n'épargne aucun risque aux territoires ruraux. En effet, on observe souvent la mise en œuvre de mesures de protection contre la menace terroriste en zones urbaines, où l'on connaît de fortes concentrations de population. Or si les lieux de culture très fréquentés ou encore les transports en commun sont effectivement les cibles favorites des djihadistes, les territoires à faible densité de population peuvent également constituer des objectifs potentiels, notamment pour ce qui s'agit de grosses manifestations populaires (évènements festifs, rassemblements familiaux ou associatifs, obsèques, etc.). La vidéosurveillance est considérée, à ce titre, comme un outil précieux pour aider les forces de l'ordre à identifier les dangers probables, à mettre sous surveillance un individu suspect et, le cas échéant, pour déjouer des entreprises meurtrières. Au-delà du but de sécurité des personnes, la vidéosurveillance peut également servir indirectement à combattre la délinquance routière. C'est pourquoi la mise en place de ce type d'équipements pourrait être soutenue financièrement par l'État, notamment au moyen de crédits liés à la sécurité routière. Aussi dans le cadre de la lutte contre le terrorisme actuellement poursuivie par le Gouvernement, il lui demande si le Gouvernement envisage d'apporter une aide aux communes qui font le choix de la vidéosurveillance, notamment par le biais de l'attribution fléchée d'une part des amendes de police.
Auteur : M. Christian Franqueville
Type de question : Question écrite
Rubrique : Sécurité publique
Ministère interrogé : Intérieur
Ministère répondant : Intérieur
Date :
Question publiée le 19 avril 2016
Date de clôture :
20 juin 2017
Fin de mandat